Tempête sur le sud-ouest, 250.000 foyers sans électricité
Plus de 250.000 foyers privés d'électricité, des rafales de vent à 150 km/h: une tempête annoncée "exceptionnelle" a soufflé ce samedi 4 au matin dans le sud-ouest de la France.
Dans un premier temps, aucun blessé n'a été signalé, mais de nombreux dégâts matériels sont à déplorer: chutes d'arbres, lignes électriques au sol, routes coupées, échafaudages renversés, dans les trois départements placés en "vigilance rouge" jusqu'à la mi-journée (en Gironde, en Charente et dans les Landes).
Les vents, selon Météo-France, pourraient atteindre 160 km/h par endroits. Sur le littoral, des rafales de vent ont été enregistrées à 148 km/h dans la célèbre station balnéaire du Cap Ferret (Gironde). De fortes vagues de l'ordre de 8 à 10 mètres étaient également attendues.
En prévision des vents violents, la circulation des poids lourds était interdite depuis minuit sur le réseau national dans toute la région sud-ouest. Quelques 1.700 poids lourds étaient ainsi immobilisés sur les aires d'autoroutes et voies prévues à cet effet.
En Gironde, les transports scolaires étaient suspendus ce samedi matin, ainsi que la circulation des tramways à Bordeaux, tandis que les écoles restaient fermées. Les autorités avaient appelé a limiter au maximum les déplacements dans les trois départements concernés dans la matinée.
Malgré la détresse de certaines personnes, la CGT mines et énergie a entamé un mouvement de protestation en demandant ce samedi aux salariés de refuser de participer au dispositif d'urgence mis en place par Enedis (ex-ERDF) pour rétablir le courant des foyers privés d'électricité après les tempêtes. Mais ça n'aura pas de répercussion sur le processus, a promis la direction.
La CGT, premier syndicat des industries électriques et gazières, dénonce les "cures d'austérité" menées au sein du groupe EDF depuis "de trop nombreuses années" ainsi que le gel des salaires.
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