Toulouse : une jeune femme de 19 ans mortellement poignardée dans son lit
Crime sanglant à Toulouse, dans le quartier populaire des Minimes, au nord du centre-ville. Une jeune femme de 19 ans a été retrouvée morte dans son lit, ensanglantée, tuée de plusieurs coups de couteau.
Ce sont les parents de la jeune femme qui, inquiets de ne pouvoir la joindre alors qu'ils avaient rendez-vous avec elle, ont fait la macabre découverte vendredi en milieu de soirée. Après avoir frappé à la porte sans réponse, le père est passé par l'arrière de la maison, a pu pénétrer dans l'appartement, et a découvert le corps de sa fille baignant dans son sang, sur son lit.
L'autopsie n'a pas encore eu lieu. L'enquête a été confiée au service régional de la PJ qui "reste très avare de détails, se contentant d'évoquer des +pistes+", selon le quotidien Midi Libre qui précise que la jeune femme, dont l'identité n'a pas été révélée, était employée chez Airbus.
Ce drame survient deux jours après un autre fait divers qui a eu lieu non loin, apparemment sans lien avec ce meurtre: l'intervention des pompiers, mercredi soir avenue du Fronton, à quelques centaines de mètres au nord du quartier des Minimes, dans l'appartement d'une jeune femme âgée de 20 ans victime d'un coup de couteau au niveau de l'aine.
Avant d'être prise en charge par les pompiers et d'être admise dans un état sérieux à l'hôpital Purpan où elle a été opérée, la victime avait affirmé avoir été "agressée sur le trottoir" par un homme dont elle connaissait l'identité mais qu'elle n'a pas voulu nommer, selon La Dépêche du Midi.
Les premiers éléments ont rendu les enquêteurs de la sûreté départementale très perplexes sur le déroulement des faits. La victime, "psychologiquement instable, suivie et soignée", selon le journal, aurait pu se mutiler elle-même et faire croire à une agression.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.