Tour de France : après Edouard Philippe sans ceinture, gaz lacrymogène pour les coureurs (vidéo)
Les premiers coups de pédale de la 16e étape du Tour de France, ce mardi 24, ont davantage piqué les yeux que les jambes. Plusieurs coureurs ont en effet été involontairement gazés par les forces de l'ordre.
Les cyclistes ont été les victimes collatérales de brefs affrontements entre les gendarmes et des agriculteurs qui ont bloqué la course pour témoigner de leur mécontentement.
Alors que le peloton n'avait parcouru que 26 kilomètres depuis le départ de Carcassonne. Un groupe de manifestants l'a bloqué en disposant des bottes de paille sur la route. Ils souhaitaient profiter de la médiatisation de l'évènement pour se faire entendre sur la baisse de certaines aides.
Pour les disperser, les forces de l'ordre ont recouru au gaz lacrymogène. Mais le composé très volatile a également touché certains coureurs. Ils ont donc dû subir de rapides soins avant de pouvoir reprendre leur place.
Voir: Macron annule son déplacement mercredi sur l'étape du Tour de France
Quelques minutes après cet arrêt, la course a pu reprendre et un nouveau départ officiel a été donné. Les difficultés les plus importantes de l'étape n'étaient pas encore survenues mais quelques participants avaient déjà tenté de creuser l'écart lorsque la course a été interrompue, forçant le peloton à se regrouper.
Le Tour de France connaît régulièrement ce type d'incidents et de polémiques. Une première était apparue dimanche 22 concernant le Premier ministre. Edouard Philippe a en effet été aperçu ne portant pas sa ceinture de sécurité dans la voiture qui lui a permis de suivre l'étape de vendredi 20.
Un comble pour le chef du gouvernement très critiqué pour sa mesure phare de réduction de la vitesse à 80 km/h "pour sauver des vies".
Lire aussi:
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.