Vosges : le prêtre accusé d'agressions sexuelles ne sera pas jugé
Accusé par deux hommes d'agressions sexuelles dont une sur mineur, le prêtre vosgiens ne sera pas jugé, du moins dans le cadre de ces affaires. Les faits sont en effet prescrits et à moins que d'autres victimes ne se fassent connaître, il n'y aura pas de procès.
La première victime, majeure au moment des faits et aujourd'hui âgée de 45 ans avait signalé à l'évêque de Saint-Dié, diocèse ou exerçait alors le prêtre, avoir été victime d'attouchements sexuels de sa part.
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Des déclarations qui auraient entraîné la suspension immédiate du prêtre, désormais âgé de 79 ans, et un signalement à la justice de la part de son supérieur. La médiatisation de l'affaire avait poussé une seconde victime présumée, également âgée de 45 ans, à révéler avoir elle-même été victime "d'attouchements sexuels, de caresses sur le sexe" alors qu'elle était sous la douche à la cure de Remiremont, à l'âge de 15 ans, a fait savoir le procureur de la République d’Epinal, cité par France Bleu.
Pour ces faits présumés, qualifiables d'agression sexuelle par une personne ayant autorité sur la victime, le prêtre aurait pu encourir jusqu'à sept ans de prison. Mais les faits sont prescrits. La loi prévoit en effet une prescription de six ans pour les agressions sexuelles sur personne majeure, et de 20 ans après la majorité d'une victime mineure (soit jusqu'à ses 38 ans). Un délai que certains souhaitent voir allongé.
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"Si d’aventures, d’autres victimes venaient à se faire connaître pour des faits non prescrits, j’engagerai des poursuites contre le prêtre", a toutefois prévenu le procureur qui s'est "interrogé" sur la défense de ce-dernier, à savoir que"ce sont des gens qui prennent leurs désirs pour la réalité".
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