Confinement : les dangers de l'apéro virtuel

Auteur(s)
France-Soir
Publié le 09 avril 2020 - 11:27
Image
Une consommation importante et régulière d'alcool est un facteur majeur de risque pour tous les types de démence, selon une étude basée sur des données des hôpitaux français
Crédits
© CHARLY TRIBALLEAU / AFP/Archives
La consommation d'alcool, une soupape face à l'angoisse de la situation
© CHARLY TRIBALLEAU / AFP/Archives
Avec ce confinement qui dure,  les apéros virtuels sont une manière de garder le contact avec ses proches, et même de faire de nouvelles connaissances. Mais il y a danger. Cette petite fête inquiète les addictologues.
 
Une bière ou un verre de vin, quelques biscuits salés à portée de main et l’écran de son ordinateur ou de sa tablette. De nombreux Français se donnent rendez-vous sur le web chaque soir, entre membres d’une même famille, entre amis ou bien lors d’événements publics organisés via les réseaux sociaux.
 
Le principe des apéros virtuels est bien de maintenir un lien alors que tout le monde est isolé. Ils permettent effectivement d’entretenir la convivialité, tout en réduisant l’anxiété liée à l’isolement et à la peur du coronavirus.
 
 
 
Revers de la médaille
 
Mais il y a un revers à la médaille, expliqué par les addictologues: la crainte d’une surconsommation d’alcool. 
«Du fait du confinement, on a plusieurs indicateurs qui peuvent nous faire craindre des problèmes liés à la consommation d’alcool», a ainsi expliqué à France 3 le chef du service addictologie du CHU de Clermont-Ferrand. 
 
Faire attention à sa consommation
 
Et le professeur Georges Brousse d’expliquer: «Chacun sait que l’alcool est l’anxiolytique le plus accessible, mais c’est aussi le pire de tous. Il crée une dépendance, des répercussions psychologiques comme la déprime, de l’irritabilité, des troubles du comportement »
 
Augmentation des interactions
 
L’addictologue lie effectivement ce risque de surconsommation aux apéros virtuels en estimant que «l’alcool est une substance très liée à la convivialité, au partage, à la fête. Dans ces moments là on a besoin d’augmenter les interactions, via les réseaux sociaux. Les gens consomment plus dans ce contexte». 
 
Un jour sans alcool
 
Pour éviter la dépendance, il donne donc trois conseils simples: rester vigilant, ne pas boire d’alcool tous les jours et au maximum dix verres par semaine, se fixer un jour sans alcool même en participant ce jour-là à un apéro virtuel.
 
 

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
ARA
Décès de ARA, Alain Renaudin, dessinateur de France-Soir
Il était avant toute chose notre ami… avant même d’être ce joyeux gribouilleur comme je l’appelais, qui avec ce talent magnifique croquait à la demande l’actualité, ou...
07 novembre 2024 - 22:25
Portraits
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.