Coronavirus : l’espoir d’un vaccin ?

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France-Soir
Publié le 02 avril 2020 - 11:15
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Plusieurs affaires de vaccins infantiles défectueux ont déclenché la colère de l'opinion depuis l'an passé
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Partout dans le monde, les chercheurs travaillent sur un vaccin
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Des essais cliniques sont actuellement en cours sur de potentiels traitements antiviraux du Covid-19. Des scientifiques travaillent sur un vaccin un peu partout dans le monde dont l’Institut Pasteur et de l’Inserm.  Mais les chances de le voir arriver avant la fin de cette pandémie du coronavirus, en France en tous cas,  seraient égales à zéro, ou presque. 
 
Le processus d’élaboration et de fabrication d’un vaccin, qui vise à rendre le virus inoffensif par la stimulation d’anticorps, exige plusieurs étapes, avec pour chacune d’entre elles de multiples contrôles de qualité et de sécurité. Un vaccin reste un virus injecté dans l’organisme et l’on comprend bien la dangerosité d’un produit mal conçu. 
 
 
22 mois de délais
 
De la constitution d’une banque de germes aux premiers essais sur des souris et à la mise en forme pharmaceutique du vaccin, jusqu’à 22 mois peuvent ainsi se révéler nécessaires. 
En France, l’Institut Pasteur mène plusieurs projets de recherche en parallèle pour tenter d’accélérer. Reste que les étapes sont incompressibles. Des tests sur les souris ont débuté à la mi-mars. 
Dans le meilleur des cas, et c’est annoncé par un groupe pharmaceutique américain, les premiers essais sur les humains interviendront en septembre. 
 
La piste du vaccin BCG
 
Une autre solution est cependant à l’étude, et notamment à l’Inserm. L’Institut français, et d’autres chercheurs, ont en effet établi «une corrélation entre taux de vaccination au BCG et taux de morbidité et de mortalité face au Covid-19». 
 
Développé contre la tuberculose, ce vaccin «renforce notre immunité innée et permet à notre organisme de réagir avec plus de force face aux agents pathogènes», souligne de son côté l’institut américain Murdoch. 
 
Pas de miracle non plus
 
En clair, il est possible que le centenaire BCG puisse prévenir les cas sévères d’infection au Sars-CoV-2 grâce à une réponse immunitaire adaptée. 
En France, l’Inserm travaille sur un essai clinique, mais là encore il n’y aura pas de miracle. Les participants devront être suivis durant deux à trois mois pour confirmer cette hypothèse, ce qui nous amène, au plus tôt, au mois de juillet. 
 
Alors à quoi tout cela pourrait-il servir? Un vaccion permettrait malgré tout de faire face à une nouvelle vague et de prévenir l’infection chez les personnes qui n’auraient pas encore été contaminées. 
 
 
 

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