Diabète : 700.000 Français ignorent en être atteints
Ce samedi s'ouvre la semaine de prévention du diabète. Une maladie dont encore trop de personnes souffrent sans le savoir, ce qui peut laisser à la pathologie le temps de faire des dégâts. En France, 4 millions de personnes souffrent de diabète, mais 700.000 d'entre elles n'en auraient pas conscience.
La Fédération française des diabétiques cherchent donc à sensibiliser le public au dépistage. En effet, dans de nombreux cas, le diabète est découvert chez un patient presque par hasard. Par exemple lors d'un bilan sanguin avant une opération. Mais l'alerte peut être également beaucoup plus grave, comme avec un infarctus. De plus, cela signifie que la maladie a déjà progressé.
Pour inciter les Français à se faire dépister, l'association a lancé cette semaine un test d'évaluation des risques. En répondant à cinq questions sur Internet, une personne peut découvrir si elle court le risque d'être déjà atteinte ou de développer un diabète de type-2. Elle est alors encouragée à effectuer un test chez son médecin.
Il existe en effet deux formes de diabète. Le diabète de type-1 représente environ 10% des cas. Dans ce cas le pancréas cesse totalement de sécréter de l'insuline, hormone qui permet de transporter le sucre du sang vers les cellules. En son absence, le sucre s'accumule dans le sang. Le diabète de type-2 (90% des cas) correspond à une mauvaise utilisation de l'insuline par les cellules de l'organisme. Il se contrôle avec une hygiène de vie particulière, alors que le type-1 oblige le patient à s'injecter quotidiennement de l'insuline.
Plus facile à gérer, le type-2 est aussi bien plus difficile à diagnostiquer, d'autant plus qu'il se déclare en général après 20 ans contrairement au diabète de type-1. Il peut donc demeurer invisible plusieurs années.
Le risque de diabète est plus important chez les personnes en surpoids, ne pratiquant que peu d'activité physique et dont la famille a déjà connu des cas de cette maladie.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.