Indemnités journalières : des conditions d'accès assouplies par le ministère
C'est une mesure "de justice sociale", assure le ministère des Affaires sociales et de la Santé. Par décret paru samedi 31 au Journal officiel, les seuils d'accès aux indemnités journalières en cas d'arrêt maladie, de congés maternité, paternité et invalidité ont été revus à la baisse.
Désormais, le texte entrant en vigueur dès le 1er février, il faut avoir travaillé 150 heures par trimestre, soit 600 heures par an, pour pouvoir bénéficier des indemnités journalières. Jusqu'ici le seuil d'éligibilité était fixé à 200 heures au cours des trois mois précédant l'arrêt de travail.
Le ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes de Marisol Touraine a précisé par voie de communiqué que les précédentes conditions "pouvaient priver de prestations des salariés précaires, travaillant à temps très partiel ou connaissant des contrats de travail courts avec des périodes de chômage". En outre, il s'agit de "préserver la continuité et la qualité de vie des malades du cancer" et de contribuer à "améliorer la couverture sociale des intermittents du spectacle, en particulier les femmes en congé maternité", autant de publics fragiles, explique le ministère.
Enfin, cette mesure "s'inscrit dans le cadre de l'action du gouvernement pour la promotion de l'égalité réelle entre les femmes et les hommes, car les femmes sont particulièrement exposées à l'emploi précaire", avance le communiqué.
Le gouvernement s'était engagé à abaisser le seuil d'éligibilité aux indemnités journalières il y a un an, lors du premier anniversaire du plan de lutte contre la pauvreté. C'est désormais chose faite.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.