Les hommes mariés seraient en meilleure santé que les autres

Selon une étude menée par des chercheurs britanniques, le mariage diminuerait chez les hommes de 15% le risque de mort prématurée et de 5% le risque d’être victime d’un accident cardiovasculaire.

Le mariage, c’est bon pour la santé. Selon une étude menée par des chercheurs britanniques de l’Université College of London, de la London School of Economics et de la London School of Hygiene and Tropical Medicine publiée dans The American Journal of Public Health, le mariage diminuerait de 15% le risque de mort prématurée et de 5% le risque d’être victime d’un accident cardiovasculaire.

Au cours de leurs travaux amorcés en 1981, les scientifiques ont analysé les niveaux de marqueurs inflammatoires dans le sang de leurs "cobayes" ainsi que leurs fonctions pulmonaires et leurs marqueurs de syndromes métaboliques.

Ils ont ainsi pu remarquer que les résultats de santé des hommes qui ne s’étaient jamais mariés ou vivaient en concubinage (soit 11% des participants à l’étude) étaient globalement moins bons que ceux des hommes mariés au niveau de la fonction pulmonaire et des facteurs d’inflammation et de coagulation du sang. Si ces résultats sont globalement similaires chez la gent féminine, l’effet protecteur de l’union sacré est plus marqué chez les hommes.  

Par ailleurs, il semblerait que le mariage soit surtout bénéfique à la santé des trentenaires et quadragénaires. A partir de la cinquantaine, une femme célibataire présente autant de risques de développer des pathologies (diabète, AVC) qu’une femme mariée, relèvent les auteurs de l’étude. Chez les hommes, les divorcés affichent un risque de syndrome métabolique inférieur à ceux qui sont toujours mariés.

Ces résultats sont toutefois à prendre avec des pincettes puisque l'étude n'établit pas de relations de cause à effet mais se contente d’observer des situations et n'est qu'une étude statistique, qui plus y est sur des Britanniques.

> Etude menée en 1981, 1991, 2000, 2002-2004 sur 10.226 personnes nées en Angleterre, en Ecosse et au Pays-de-Galle en 1958.