Les masques au cuivre sont-ils plus efficaces pour se protéger du coronavirus ?

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FranceSoir
Publié le 15 mai 2020 - 18:20
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Des masques au cuivre pour se protéger du Covid-19
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Naturellement antimicrobien, le cuivre apparaît comme la nouvelle solution miracle pour se protéger du Covid-19. Des entrepreneurs exploitent le filon en intégrant des particules de ce métal dans des masques.

Le cuivre serait un des pires ennemis du Covid-19. Les nanoparticules contenues dans ce métal auraient en effet le pouvoir de détruire les micro-organismes (dont le coronavirus) en quelques minutes. Selon une étude menée en 2015 par Bill Keevil, un microbiologiste de l’Université de Southampton (Grande-Bretagne), sur un coronavirus cousin du Covid-19, il suffirait d’un séjour de 20 minutes sur un alliage constitué à 95% de cuivre pour qu’une dose de liquide contagieux soit complètement détruite. C’est la raison pour laquelle le cuivre est utilisé pour recouvrir les surfaces dans les unités de soins intensifs de certains hôpitaux. Suite à cette étude de Southampton, des robinets, poignées et rampes en cuivre ont d’ailleurs été installées, en France, dans un hôpital de Rambouillet.

Du cuivre dans les masques
Au Chili, gros producteur de cuivre, plusieurs entreprises ont décidé d’exploiter ces propriétés du cuivre pour lutter contre le Covid-19. C’est le cas de The Copper Company, spécialisée dans la fabrication de textile pour le milieu hospitalier. Face à l’ampleur de l’épidémie, l’entreprise a commencé à vendre au grand public ses masques, agrémentés de nanoparticules de cuivre.

Au vu de l’étude de Southampton, on peut en effet raisonnablement penser que ces masques au cuivre seraient plus efficaces contre le Covid-19 que des simples masques en tissu ou en papier, car ils auraient la capacité de détruire le virus et non plus seulement de filtrer l’air et de stopper les sécrétions.

Pour rappel, il existe deux grands types de masques. Les masques de protection respiratoire individuelle (type FFP2) qui, équipés d’un système filtrant, protègent le porteur des risques d’inhalation d’agents infectieux. Ces masques sont réservés au personnel médical. Les autres masques (« chirurgicaux », « grand public » ou « faits maison ») empêchent essentiellement les sécrétions du porteur (postillons, éternuements) de se propager et de contaminer d’autres individus.

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