Omicron, le concurrent redouté par Bill Gates

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FranceSoir
Publié le 08 mars 2022 - 16:50
Mis à jour le 09 mars 2022 - 17:35
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Bill Gates à Munich, le 18 février 2022
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THOMAS KIENZLE / AFP
Billet de banque en dollars avec le portrait de Bill Gates
THOMAS KIENZLE / AFP

Chaque année, la Conférence de Munich sur la sécurité se tient en Bavière. Vendredi 18 février, Bill Gates a pris la parole pour faire le point sur la crise du coronavirus. Visiblement très contrarié de l'immunité post-infection par Omicron, loin de se montrer rassuré et rassurant, il a invité le monde à rester prudent face à une nouvelle pandémie.

Le variant contre le vaccin

Depuis le début de la crise sanitaire, Bill Gates participe régulièrement aux discussions sur l’évolution de la pandémie. Avec Omicron, la perspective d'une fin de la pandémie se dessine en Europe selon le directeur de l'OMS Europe. La liste des pays touchés s'allongeant un peu plus chaque jour, c'est l'ensemble des pays du monde qui est actuellement touché par Omicron. Une nouvelle qui ne semble pas réjouir Bill Gates, si l'on en croit ses dernières déclarations.

 « Malheureusement, le virus lui-même, - en particulier le variant Omicron -, est une sorte de vaccin en soi, créant à la fois une immunité par les lymphocites B et les lymphocites T ».

Comment interpréter ce « malheureusement » lâché par Bill Gates, dont la tristesse se lisait sur son visage et s'entendait dans sa voix ?

On sait que Bill Gates a été très inquiet lors de l’apparition de ce nouveau variant. Il semble bien que cette inquiétude ne soit pas liée aux personnes qui pourraient en mourir, mais à l’immunité naturelle et stérilisante que l’infection par Omicron induirait potentiellement.

Poursuivant son analyse, il déclare :

"Omicron a fait un meilleur travail de diffusion auprès de la population mondiale que nous avec les vaccins. ... Cela signifie que le risque de maladie grave - qui est principalement associé au fait d'être âgé et d'avoir de l'obésité ou du diabète - ces risques sont maintenant considérablement réduits en raison de cette exposition à l'infection".

Par ces mots, on comprend bien que Bill Gates déplore que l’immunité mondiale ne se soit pas uniquement construite par le biais de la vaccination. Loin de voir la réduction des risques comme une bonne nouvelle pour l’humanité, les dernières déclarations de Bill Gates révèlent la pensée profonde d'un homme qui semble bien regretter l'émergence de ce nouveau variant qui fait concurrence aux vaccins promus par lui.

L’image du bienfaiteur de l’humanité s’est fracturée avec la crise du coronavirus

Le fondateur de Microsoft est l’un des hommes les plus riches du monde. Dans les années 2000, cette icône du capitalisme a réussi à se forger une image positive par les actions philanthropiques qu’il a menées notamment en Afrique par le biais de sa fondation, dans laquelle il a mis une large part de sa fortune. Très active dans le domaine de la santé, sa fondation qui soutient la recherche mondiale, est un contributeur important de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et des groupes pharmaceutiques. Vaccinophile, il soutient les programmes de santé de son choix, particulièrement la recherche et le développement de nouveaux vaccins.

Une attitude qui pouvait apparaître comme une volonté de résoudre des crises humanitaires particulièrement dans les pays du tiers-monde. Toutefois, loin des apparences, la crise sanitaire a révélé un autre visage de Bill Gates, à qui certains prêtent des desseins funestes. Quoique l’on pense de ces accusations, le langage et la pensée sont consubstantiels et par ses dernières déclarations, il semble bien avoir trahi sa pensée.

 

Voir aussi "Les Français ont tous attrapé le Covid, ils ne vont pas en plus se faire vacciner" Pr Eric Caumes

 

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