Soyez optimiste, c'est bon pour le cœur
Ce n'est pas nouveau et on s'en doutait un peu, mais une nouvelle étude le confirme: être optimiste est bon pour la santé, et notamment pour le cœur.
Ceux qui trouvent le verre à moitié plein ont deux fois moins de risques d'accidents cardio-vasculaires que ceux qui trouvent le verre à moitié vide, selon cette étude qui vient d'être publiée dans le journal américain Health Behavior and Policy Review.
L'étude, financée par l'Institut national américain du cœur, des poumons et du sang (National Heart, Lung and Blood Institute) et le Centre national pour la recherche (National Center for Research Resources), a été menée par des chercheurs des universités Northwestern, Chapman, Harvard et Drexel. Ils ont étudié les statistiques de 5.100 adultes âgés de 52 à 84 ans, établies entre 2002 et 2004, et ont examiné chez eux les critères d'une bonne santé: activité physique, taux de sucre dans le sang, indice de masse corporelle, régime alimentaire, tabagisme, pression artérielle, etc.
Résultat: "les individus qui ont les plus hauts niveaux d'optimisme ont deux fois plus de chances d'avoir une santé cardio-vasculaire idéale que ceux qui sont plus pessimistes", affirme la coordinatrice de l'étude, Rosalba Hernandez, professeur de sciences sociales à l'Université de l'Illinois (centre des Etats-Unis). "Cette corrélation demeure significative, même après correction des données sociaux-démographiques et de santé mentale".
L'étude montre que les optimistes ont davantage d'activité physique, ont de meilleurs indices de masse corporelle, fument moins, ont de bien meilleurs taux de glycémie et de cholestérol –et donc souffrent moins d'accidents cardio-vasculaires.
Pour être classé comme optimiste dans cette étude, il fallait être d'accord, lors d'un questionnaire, avec les affirmations suivantes: "Dans les moments d'incertitude, je m'attends habituellement au mieux"; "Dans l'ensemble, je m'attends à ce que plus de bonnes choses m'arrivent que de mauvaises"; "Je suis toujours optimiste face à mon avenir". Et il fallait aussi être en désaccord avec les trois suivantes: "Je ne m'attends presque jamais à ce que les choses aillent comme je voudrais"; "S'il y a des risques que ça aille mal pour moi, ça ira mal"; "Je m'attends rarement à ce que de bonnes choses m'arrivent".
Cette corrélation entre bon moral et bonne santé cardiaque n'est pas un scoop. Elle avait déjà été prouvée en 2012 par une équipe de chercheurs de la Harvard School of Public Health, au Royaume-Uni.
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