Tests, scanners et masques, la méthode luxembourgeoise pour déconfiner

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France-Soir
Publié le 16 avril 2020 - 15:46
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Le 6 février 2013, une patiente subit un scanner au Centre Oscar Lambret, référence nationale en can
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© PHILIPPE HUGUEN / AFP/Archives
Les scanners jouent un grand rôle dans la maîtrise de l'épidémie au Luxembourg
© PHILIPPE HUGUEN / AFP/Archives
Lundi, une bonne partie des habitants du Grand Duché, ainsi que les travailleurs frontaliers, pourront reprendre le chemin du travail, après un mois de confinement. Les secteurs économiques se relanceront pas à pas, avec la construction en tête de pont. 
 
Touché comme les autres pays européens par la pandémie de Covid-19, le Luxembourg présentait mardi un bilan de 3307 cas confirmés et 67 décès. Proportionnellement, sachant que ce pays est 109 fois moins peuplé que la France, il aurait été, chez nous, de 360463 cas confirmés (contre 106206 déclarés mercredi) et de 7303 décès (contre 17167). 
 
Le Luxembourg a-t-il mieux maîtrisé le coronavirus que la France ? Impossible à confirmer (ou infirmer) à l’heure actuel. Ce qui est certain, c’est que notre voisin a pratiqué une politique intensive de tests et s’est appuyé sur l’imagerie médicale. 
« Nous testons trois fois plus que l’Allemagne et sept à huit fois plus que la France »
Le ministère de la Santé a ainsi fourni les hôpitaux en scanners installés à l’extérieur des bâtiments, chargés de détecter la contamination chez des patients avant même que ces derniers ne mettent un pied aux urgences. Autre avantage, la possibilité de détecter la maladie du Covid-19 à un stade précoce, et même si le dépistage est encore négatif.
 
7 millions de masques en stock
Estimant que « le pays a réussi à mettre le virus sous contrôle et que notre système de santé arrive à en maîtriser les conséquences », le premier ministre lance donc un déconfinement prudent dont la première phase devrait s’achever le 11 mai avec la réouverture des cafés et des restaurants. 
Mais le Luxembourg pose aussi une condition à ses habitants : le port du masque obligatoire dans tous les lieux où une distanciation sociale de 2 mètres sera impossible, sous peine de sanction. 
 
Anticiper : là encore, le Grand-Duché a pris le devant, disposant actuellement d’un stock de 7 millions de masques chirurgicaux et FFP2. Un kit sera d’ailleurs distribué à tous les habitants, mais aussi aux travailleurs frontaliers français

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