Vaccins contre la COVID-19 : des autorisations fragiles face à des effets secondaires cachés avec une nouvelle étude


Au début de la pandémie de COVID-19, les pouvoirs publics ont imposé un narratif autorisé clair : les vaccins étaient sûrs, sans effets secondaires notables, résumés dans le slogan « Tous vaccinés, tous protégés ». Aurélien Rousseau, alors ministre de la Santé, affirmait avec aplomb : « les vaccins sont sûrs et efficaces, il n’y a pas d’effets secondaires. »." Ces déclarations, qui étaient déjà fallacieuses, ont été martelées pour justifier une vaccination massive. Elles s’effritent aujourd’hui face à une réalité troublante. Une étude internationale menée par le Réseau mondial des données vaccinales, publiée en 2024 dans Vaccine, révèle des effets indésirables graves chez 99 millions de vaccinés, contredisant le discours officiel initial. Loin de confirmer l’innocuité absolue vantée par les autorités, cette recherche met en lumière des risques qui soulèvent des questions sur la légitimité des autorisations délivrées. Voici ce qu’elle dévoile, et pourquoi elle alimente une défiance croissante.
Une vaste étude qui ébranle les certitudes
Cette recherche a mobilisé des scientifiques de huit pays – Argentine, Australie, Canada, Danemark, Finlande, France, Nouvelle-Zélande et Écosse – pour analyser les données de 99 068 901 personnes vaccinées entre décembre 2020 et août 2023. Ces informations, tirées de registres de vaccination, de bases hospitalières et de systèmes de santé publique, couvrent plus de 183 millions de doses du vaccin Pfizer/BioNTech (BNT162b2), 36 millions de doses de Moderna (mRNA-1273) et 23 millions de doses d’Oxford/AstraZeneca (ChAdOx1).
L’objectif était d’examiner si ces vaccins, présentés comme irréprochables, augmentaient l’incidence de treize affections graves, comme le syndrome de Guillain-Barré ou la myocardite. En comparant les cas observés après vaccination aux cas prévus d’après les taux historiques (2015-2019), les chercheurs ont utilisé un rapport observé/prévu pour détecter des indices de dangerosité, révélant des failles dans le discours officiel.
Méthodologie : une analyse qui contredit de plein fouet le narratif officiel
L’étude a ciblé treize effets secondaires surveillés, regroupés en neurologiques (syndrome de Guillain-Barré, paralysie de Bell), hématologiques (thrombocytopénie, embolie pulmonaire) et cardiovasculaires (myocardite, péricardite). Identifiés via les codes de la Classification internationale des maladies (CIM-10), ces effets ont été mesurés sur 42 jours après chaque dose. Un indice était jugé préoccupant si la limite inférieure de l’intervalle de confiance à 95 % dépassait 1,5, signe d’une augmentation notable par rapport aux prévisions – un résultat que les autorités auraient pensé impossible. Des enquêtes devront comprendre le processus décisionnel d’approbation de ces produits expérimentaux et le rôle des lobbyistes. Cela fait partie des enquêtes du Sénateur Ron Johnson et des demandes du nouveau ministre de la Santé américain, Robert Kennedy jr.
Résultats : des effets secondaires passés sous silence
Les conclusions sont accablantes pour le récit initial d’innocuité totale :
- Myocardite et péricardite : les vaccins à ARN messager (Pfizer et Moderna) montrent des risques élevés. Pour Moderna, le rapport observé/prévu atteint 3,48 après la première dose (augmentation de 248 %), et pour Pfizer, 2,78 après la deuxième (hausse de 178 %). La péricardite suit avec des rapports de 1,74 pour Moderna (+74 %) et 1,67 pour Pfizer (+67 %), touchant surtout les jeunes hommes – un effet que les autorités avaient nié avec assurance.
- Thromboses inhabituelles : AstraZeneca est lié à des thromboses du sinus veineux cérébral (rapport de 3,23, soit +223 %) et à des thromboses veineuses splanchniques (rapport de 2,15, soit +115 %), souvent avec thrombocytopénie. Ces cas, minimisés au départ, ont forcé des restrictions tardives.
- Affections neurologiques : le syndrome de Guillain-Barré après AstraZeneca atteint un rapport de 2,49 (+149 %), tandis que la paralysie de Bell avec Pfizer grimpe à 1,59 (+59 %). Ces données contredisent les affirmations d’absence d’effets neurologiques.
- Malgré une rareté relative, ces effets sont bien réels : si ces cas restent peu fréquents face aux millions de doses, leur existence même dément le discours officiel d’un vaccin sans risques. Et on ne prend pas en considération de nombreux autres éléments comme la recrudescence des cancers chez les jeunes comme le Dr Soon-Chiong le déclarait encore cette semaine au micro de Tucker Carlson.
Un écart criant avec le discours officiel
Les autorités sanitaires, en France comme ailleurs, ont bâti un « discours officiel » autour de vaccins prétendument parfaits, écartant toute critique comme désinformation. Pourtant, ces chiffres montrent que les effets secondaires, loin d’être inexistants, étaient prévisibles et mesurables. Cette discordance entre la science et le récit officiel a alimenté une méfiance légitime, d’autant que les bénéfices des vaccins – réels face à une infection grave – ont été exagérés pour les populations à faible risque, comme les jeunes en bonne santé.
Limites : un tableau encore incomplet. L’étude n’est pas sans failles : données hétérogènes entre pays, facteurs non ajustés (comme les maladies préexistantes) et sous-déclarations possibles. Mais ces limites n’excusent pas les mensonges initiaux des autorités, qui ont présenté des vaccins comme irréprochables malgré des signaux évidents.
Utilisation dans les politiques publiques : un tournant aux États-Unis ?
Ces révélations pourraient bouleverser les politiques vaccinales. Aux États-Unis, où les autorités ont longtemps défendu une vaccination universelle, des critiques s’appuient sur cette étude pour exiger une suspension. Le président Trump l’a évoqué tout en prenant des décisions pour empêcher les obligations vaccinales dans les écoles. En 2023, des élus et groupes citoyens ont pointé les risques, notamment chez les jeunes, face à des variants moins mortels. La nomination de Jay Bhattacharya, épidémiologiste qui a critiqué les mesures autoritaires et nouveau directeur du National Institutes of Health (NIH) en 2025, marque un tournant. Connu pour ses critiques des politiques vaccinales aveugles, il pourrait pousser pour une réévaluation des autorisations, voire une suppression pour certains groupes, en s’appuyant sur des données comme celles-ci, loin des promesses initiales.
La France : un mur d’opacité renforcé par des excuses douteuses
En France, la défiance s’accentue avec la demande de BonSens.org et de Laurent Toubiana, qui réclament depuis 2022 les données brutes de mortalité et d’hospitalisation toutes causes par statut vaccinale et par classe d’âge. Leur requête, visant à éclaircir l’impact réel des vaccins, reste sans réponse, bloquée par un silence officiel. Le ministère de la Santé a justifié ce refus en invoquant un manque de ressources pour une analyse nécessitant de croiser plusieurs bases de données, arguant que cela perturberait son organisation. Face à cela, BonSens.org a proposé un devis externe d’un spécialiste, estimé entre 12 000 et 15 000 euros. Pour un investissement de centaines de millions d’euros dans la campagne vaccinale, le ministère n’aurait pas prévu un budget aussi modeste pour une telle transparence ? Cette excuse manque de crédibilité, dénoncé par BonSens.org et Toubiana comme une atteinte à la clarté démocratique, renforce l’idée d’une volonté de limiter les analyses indépendantes.
Sécurité vaccinale : une confiance érodée à reconstruire
La confiance en la sécurité vaccinale a été profondément érodée par les nombreux mensonges et manquements des autorités. Les promesses d’innocuité totale, contredites par la science, ont miné la crédibilité des institutions. Seules des études rigoureuses, indépendantes et sans biais – comme celle-ci, malgré ses imperfections – pourront restaurer cette confiance. La nomination de figures comme Jay Bhattacharya au NIH pourrait signaler un retour à une science honnête, loin des récits imposés. En attendant, cette étude rappelle une leçon amère : les autorisations hâtives, fondées sur des affirmations plutôt que sur des faits, ont un coût humain et social que les chiffres commencent à peine à révéler.
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