Zika : un cas détecté dans le Lot-et-Garonne
Un nouveau cas de Zika a fait son apparition en France. Le virus a été diagnostiqué chez un homme d'une trentaine d'années originaire du Lot-et-Garonne à la suite d'un voyage en Martinique, rapporte Sud-Ouest. Après le diagnostic de son médecin traitant, l'Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral Méditerranée a mené une enquête lundi 6 à son domicile, au Mas-d'Agenais, pour le compte du conseil départemental du Lot-et-Garonne. Elle y a identifié la présence de moustiques tigre (aedes albopictus) potentiellement vecteurs de Zika ainsi que de la Dengue et du Chikungunya.
En conséquence, la cellule départementale de gestion du moustique tigre s'est réunie et a proposé au préfet de lancer une opération de démoustication dans un rayon de 200 mètres autour du lieu où a été mise en évidence la présence de l'insecte. Car si le malade se fait à nouveau piquer par un moustique tigre, ce dernier pourra transmettre le virus à d'autres.
Il s'agit du quatrième cas de Zika suspecté ou avéré en Lot-et-Garonne, département où le moustique tigre prolifère abondamment. Pour réduire le risque de sa présence aux alentour de son domicile, il est recommandé d'éliminer les endroits où l'eau peut stagner, de changer l'eau des plantes et des fleurs une fois par semaine, de remplacer l'eau des vases par du sable humide, de vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées et de nettoyer régulièrement gouttières, caniveaux et drainage. Il est également conseillé de couvrir les réservoirs d'eau d'un voile moustiquaire ou d'un simple tissu, de couvrir les piscines hors d'usage et d'évacuer l'eau des bâches ou de la traiter.
Si ces gestes simples sont à adopter régulièrement en ce début de période estivale, inutile de céder à la panique pour autant: d'après l'institut Pasteur, le moustique tigre présent dans l'Hexagone serait "moins capable d'assurer une transmission locale" que celui qui sévit en Amérique latine, entrainant parfois des cas de microcéphalie chez les bébés des femmes infectées. Une épidémie française ne serait donc pas à craindre pour l'instant.
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