Facebook Messenger : les conversations peuvent désormais être secrètes
Facebook mise sur la sécurité et la confidentialité. Depuis vendredi 8, le réseau social propose une nouvelle option pour Messenger baptisée "Secret Conversations". Cette fonctionnalité, qui n'est pas activée par défaut, a de quoi séduire les utilisateurs qui souhaitent protéger leurs échanges. L'objectif: éviter qu’une tierce personne ne puisse interférer ou visualiser la conversation entre deux personnes ou un groupe d’amis. Concrètement, lorsque l'outil est activé, les messages sont chiffrés et ne peuvent donc être lus que sur les appareils des utilisateurs. Ni les pirates, ni les forces de l'ordre, ni encore Facebook ne peuvent intercepter la communication.
"Vous nous avez dit que vous aviez parfois besoin de plus de sécurité – peut-être pour discuter d’informations privées comme une maladie ou une question de santé avec vos amis proches et votre famille, ou pour envoyer des données financières à votre comptable", a précisé Facebook dans un communiqué. Chose dite, chose faite. Seulement voilà: pour le moment, cette technologie n'est disponible que sur un nombre de comptes limités pour une phase de test. Elle sera étendue à l'ensemble du réseau pendant l'été mais protègera uniquement les messages textes et non les GIFs et les vidéos.
En parallèle, une option permet de définir un "compte à rebours", comme dans Snapachat, au terme duquel les messages "s'autodétruisent". "Fournir aux gens des moyens de communiquer en toute sécurité contribue de manière importante au fait de rendre le monde plus ouvert et plus connecté", a indiqué David Marcus, vice-président du réseau social. Pour lui, cette option est notamment utile pour échanger des informations médicales avec un médecin ou bien alors partager des données personnelles et financières avec des proches. De son côté, WhatsApp, propriété de Facebook, a déjà mis en place le chiffrement pour la totalité des échanges et des utilisateurs, et ce par défaut.
Il y a quelques mois, le FBI avait engagé un bras de fer judiciaire avec Apple, dans le but d'obtenir l'accès aux informations personnelles du tueur de San Bernardino qui avait fait 14 morts en décembre dernier. Mais la marque à la pomme avait refusé de coopérer avec les autorités. Ces derniers avaient toutefois réussi à trouver un autre moyen d'accéder aux données du téléphone.
(Voir ci-dessous la vidéo de présentation de la nouvelle fonctionnalité de Facebook)
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