Air France lance une carte jeune pour les 12-25 ans
Rentabilisée en un aller-retour, promet Air France. Ce jeudi 7, la compagnie aérienne et sa filiale régionale Hop! lancent une carte jeune digitale à l'intention des 12-25 ans. Elle leur permettra, moyennant un abonnement de 49 euros par an, de prendre l'avion à tarif réduit sur l'ensemble du réseau domestiques, avec des baisses allant jusqu'à 30% en période de pointe.
Par exemple: pour un Toulouse-Paris, l'utilisateur n'aura que 44 euros à débourser au lieu de 69 (tarif le plus bas proposé), ce qui équivaut à 35% de réduction. Pour ce prix, il pourra même s'envoler avec une valise de 23 kg. Autre avantage: le détenteur de la carte pourra changer son billet pour 10 euros seulement et l'annuler pour 20 euros. "Aujourd'hui, nous transportons 800.000 jeunes par an. Avec cette carte on espère en attirer 100.000 de plus", explique Lionel Guérin, le patron de Hop!, au Parisien. A terme, Air France souhaiterait même étendre sa carte aux étudiants jusqu'à 28 ans.
Car le groupe cherche à reconquérir le marché domestique, largement occupé par la SNCF ou BlaBlaCar. En effet, sur les distances de plus de 300 km en France, la route occupe 65% de part de marché, le rail 25% et la compagnie aérienne seulement 7%. "Pour cela, on doit convaincre que l'avion n'est pas moins pratique que le train et faire venir chez nous des voyageurs qui n'ont pas l'habitude de l'aérien", explique Frédéric Gagey, PDG d'Air France au Parisien.
Ainsi, ces derniers mois, Air France a renforcé sa navettes et ses vols quotidiens qui assurent toutes les heures ou demi-heures des vols vers les principales villes françaises, ajouté un aller-retour sur Montpellier et instauré une nouvelle signalétique afin de faciliter les parcours entre le parking et la salle d'embarquement pour les voyageurs business. "Nos clients ont besoin de certitude. On leur garantit un temps de vingt minutes pour rejoindre l'avion. Cela passe notamment par un renforcement des postes d'inspection filtrage (PIF) et la mise en place de contrôles automatiques des billets", détaille Lionel Guérin.
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