Pourquoi n'y a-t-il plus de Coca-Cola chez Leclerc ?
Pénurie de boissons du groupe Coca-Cola dans les magasins E.Leclerc. L'entreprise de grande distribution française, qui est d'ailleurs leader sur le marché, n'a pas réussi à se mettre d'accord sur les prix avec la société américaine.
Les stocks de Coca-Cola ou encore de Fanta commencent donc à baisser largement dans tous les supermarchés de France. Dans certains d'entre eux, ces produits ne sont déjà plus disponibles.
A voir aussi: Guerre des prix - un projet de loi pour encadrer la grande distribution
Au premier mars de chaque année, les grands groupes doivent avoir signé un contrat avec les fournisseurs de grandes marques. Mais aucun accord financier n'a pu être trouvé entre E.Leclerc et le groupe Coca-Cola.
En cause: "le fournisseur Coca-Cola qui souhaite augmenter significativement le prix de ses produits en 2018, l'enseigne E.Leclerc n'a pu trouver d'accord avec ce fournisseur et présente ses excuses pour les ruptures constatées sur ces produits", peut-on lire dans certains magasins ou la boisson gazeuse et ses dérivés sont introuvables.
La société Coca-Cola regroupe en tout près de 500 marques: Coca-Cola (Zero, Light, Cherry…), mais aussi Fanta, Finley, Minute Maid ou encore Innocent et Sprite. Toutes sont concernées par ce début de pénurie.
Plus de coca, plus de curly donuts...
— MisterCool (@MisterC00l) 10 avril 2018
Je crois que mon Leclerc veut rompre avec moi. pic.twitter.com/PmuHqIxoCF
Si l'enseigne de grande distribution s'est engagée à augmenter les prix des produits agricoles français à l'issue des états généraux de l'alimentation, elle ne semble pas vouloir faire le même geste pour les grandes firmes internationales.
Les magasins E.Leclerc se retrouvent donc dans l'impasse, comme le groupe Coca-Cola. Selon Le Parisien, l'enseigne de grande distribution aurait décidé de contourner le problème en achetant les produits de la marque originaire d'Atlanta via sa centrale européenne. Dans certains magasins, les Coca-Cola sont donc bien présents dans les rayons mais les étiquettes ne sont pas écrites en français.
Cette méthode flirte cependant avec l'illégalité et est très surveillée par les services de répression des fraudes (DGCCRF). Il faudra donc que les deux entreprises trouvent rapidement un accord viable. Les prochaines négociations concernant les prix des produits s'ouvrent en novembre prochain.
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