Les effets secondaires d'un vaccin font-ils de la politique ? Pascal Najadi répond à la députée européenne Nathalie Loiseau : "C’est grâce à la connaissance et non l’ignorance que nous jugeons bien*"
DEBRIEFING - Pascal Najadi est citoyen suisse et britannique, ancien de l'armée de l'air helvète et banquier d'affaires (Merrill Lynch international, membre du conseil d'administration de la Dresdner Bank à New York et à Londres). Il a été par ailleurs conseiller de chefs d'État et de ministres de plusieurs pays dans le domaine du conseil stratégique en temps de crise. En 2021, il reçoit ainsi que plusieurs membres de sa famille, trois doses du vaccin anti-Covid-19 Pfizer-BioNTech. Il fait alors toute confiance au discours du ministre de la Santé suisse Alain Berset à propos d’un produit médicamenteux “testé, sûr et efficace”, qui allait “immuniser l’ensemble de la population”. Afin de lutter contre la pandémie, en tant que citoyen, l’ancien banquier est certain de faire le bon choix pour se protéger et protéger autrui, en toute sécurité. En octobre 2022, il prend connaissance des déclarations de Janine Small, l’une des directrices de Pfizer, tenues lors d’une session du Parlement européen. Celle-ci révèle au grand public que son produit n’a pas été testé de façon suffisante avant sa commercialisation et que le vaccin n’a jamais empêché la transmission du virus. Des éléments pour le moins différents de ceux qui avaient été relayés auparavant par les politiques, les autorités sanitaires et leurs relais médiatiques pour justifier l'emploi du vaccin anti-Covid-19... (Lire la suite au-dessous de la vidéo)
C’est un tournant. Pascal Najadi souffre d’effets secondaires liés à ses injections, qui ont été évalués de façon clinique par plusieurs docteurs et spécialistes. Il estime que son système immunitaire a été fortement affecté et se sent “mourir à petit feu”. Il décide d’entrer dans un processus de dénonciation juridique des lois qui ont encadré, généralement de façon très coercitive, la gestion du Covid et n'hésite pas à déposer une première plainte contre Alain Berset.
Son regard sur la gestion de la crise sanitaire est tranché, sévère et polémique : selon lui, la crise sanitaire a été gérée par les États et les autorités sanitaires comme une “opération psychologique”. Cette gestion se serait appuyée sur des produits présentés comme des vaccins dont la toxicité finale ne pouvait être ignorée des industriels et des politiques. Autrement dit, leur recours aurait été fait dans un but malveillant.
Dans un précédent Debriefing, France-Soir a évoqué la controverse qui a opposé sur le réseau social Twitter le Dr Martin Zizi et la députée européenne Nathalie Loiseau. La députée européenne du groupe Renaissance attaquait l'une de ses consœurs, Virginie Joron (groupe Rassemblement National) sur la question de l'indemnisation des victimes des effets secondaires des vaccins anti-Covid-19. Mme Loiseau assimilait dans un tweet cette démarche à une "théorie complotiste", issue d'un "populisme" lié à "l'extrême droite".
Pascal Najadi n’hésite pas à participer à cet échange musclé avec une réponse cinglante à l'encontre de la députée Loiseau, sous la forme d’un long tweet dont l’audience est supérieure à 350 000 vues (voir ci-dessous).
Dans ce debriefing, nous revenons sur l’histoire de M. Najadi, ses actions présentes et futures et évoquons cette réponse adressée à la députée européenne du groupe Renaissance Nathalie Loiseau.
- France-Soir a essayé de contacter Mme Nathalie Loiseau, qui n'a pas souhaité répondre à ce jour à nos questions.
Chère Nathalie,
— Pascal Najadi 🇨🇭🇬🇧🤝🇫🇷🇰🇳💫 (@Najadi4Justice) July 18, 2023
Je crois vraiment que vous êtes soit payée pour écrire de telles accusations insensées ici sur Twitter, soit carrément pas intelligente ou, ce que j'espère sincèrement, mal informée, victime d'un lavage de cerveau. Laisse-moi te le dire ici sans détour et sans… pic.twitter.com/s8QEhvzmBu
*formule platonicienne.
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