Pfizer a-t-il menti sur les résultats d'une étude évaluant les effets secondaires de son vaccin ARNm ?
Le 6 mars, le collectif américain Réseau d'action pour le consentement éclairé « I CAN DECIDE » dévoile au public les résultats d’une étude précoce de Pfizer menée sur des rats afin de déceler d’éventuels effets secondaires à leur vaccin anti-Covid-19. Les résultats de l’étude seraient alarmants : certains rongeurs auraient développé des effets secondaires à court-terme, ou seraient même décédés. Pire encore, compte tenu de la courte durée de l’étude, il n’aurait jamais été possible pour les chercheurs d’avoir pu déterminer des effets sur la santé à long terme.
Les avocats d’ICAN ont examiné un rapport de 2 237 pages datant de juin 2020 (modifié en septembre 2020) que Pfizer a soumis à la FDA.
L’étude montre que des effets secondaires ont touché les organes de rats
Selon ICAN, le but de l’étude était d’examiner la toxicité du vaccin de Pfizer en utilisant 4 doses différentes.
255 rats (219 groupes « vaccin », 36 groupes « contrôle ») auraient été impliqués dans cette expérimentation animale, sur une période initiale comprise entre 10 à 17 jours, puis prolongée de 3 semaines supplémentaires « pour la période de récupération » des rongeurs.
Alors que Pfizer affirme dans le rapport que les rats ont toléré les vaccins « sans preuve de toxicité systémique », les résultats détaillés de l’étude indiqueraient une toute autre conclusion.
Les problèmes suivants auraient été observés sur les organes de certains groupes : rate enflée, glandes surrénales élargies, ganglions lymphatiques enflés, congestion des reins et du foie, augmentation de la concentration de fibrinogène.
La concentration de fibrinogène particulièrement préoccupante
Le collectif souligne que cette substance fabriquée par le foie aide le sang à se coaguler. Présente en top grande quantité, elle causerait toutefois l’apparition de caillots sanguins qui pourraient mener à des maladies cardiaques, au dysfonctionnement des vaisseaux sanguins et aux accidents vasculaires cérébraux.
Ces problèmes auraient aussi été constatés y compris à la dose qui allait être celle autorisée pour le vaccin.
Deux décès de rats dissimulés
Le rapport indiquerait qu'aucun décès provoqué par l'étude n'a été constaté, ni qu'aucune euthanasie n'a dû être pratiquée.
Mais après une lecture plus poussée de l’analyse, ICAN affirme avoir découvert que deux rats seraient morts au cours de l’expérience (environ 1% de ceux qui ont reçu le vaccin). Les chercheurs auraient indiqué ne pas avoir été en mesure de déterminer une cause claire à ces décès. Ils auraient fini par conclure qu’ils avaient été provoqués par le stress de l’expérience, malgré le fait que l’un des rats soit mort avec une rate hypertrophiée et des glandes surrénales et lymphatiques élargies.
Une étude de seulement 6 semaines
Enfin, pour le collectif, compte tenu de la courte durée de l’étude de seulement six semaines, il ne serait pas possible pour les chercheurs d’avoir pu déterminer les effets à long terme des vaccins. Néanmoins, tout au long du rapport, ces derniers auraient estimé que tous les effets indésirables subis par les rats étaient résorbés à la fin de la période de rétablissement.
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