"Faire sauter le couvercle de cette affaire Covid ouvrira beaucoup d'yeux" Derek Sloan
Exclu du parti conservateur canadien en janvier 2021, notamment à cause de ses prises de positions quant aux mesures sanitaires, Derek Sloan a décidé de mener son combat autrement. Pendant quelque temps, il continue de militer au cœur de l'assemblée en qualité de parlementaire indépendant. Et pour ce faire, il n'a pas hésité à sortir le grand jeu. Le 17 juin 2021, il invite des professeurs et docteurs censurés à s'exprimer sur le sujet du covid-19, au sein du parlement. "La conférence a été filmée et postée sur YouTube par le gouvernement canadien. En deux jours, elle est devenue la plus regardée du Canada" nous dit-il. Mais, trois semaines plus tard, YouTube la supprime.
Puis, en septembre, à défaut de pouvoir être réélu, Derek Sloan perd son siège au Parlement. Dans la foulée, il crée son propre parti politique, "True North", et continue de militer, entre autres choses, contre l'obligation vaccinale et le passe sanitaire. Aujourd'hui, nous le recevons pour qu'il puisse nous donner son avis sur la politique canadienne et qu'il nous explique ce qu'il envisage pour la suite :
Taxé de racisme à cause d'un de ses soutiens de campagne, c'est surtout parce qu'il ne mâche pas ses mots qu'il a été marginalisé du débat parlementaire. Il reproche, par exemple, au Dr Theresa Tam, administrateur en chef de la santé au Canada, d'avoir occupé "un poste de haut rang au sein de l'OMS, en même temps que celui d'administrateur en chef de la santé publique au Canada", ce qui aurait donné lieu à des "ententes de confidentialité" et des "conflits d'intérêts". Il va jusqu'à assurer que le Dr Tam ne faisait que "régurgiter ce que l'OMS disait", elle-même "influencée et contrôlée politiquement" par la Chine...
Toutefois, c'est avec une note d'espoir qu'il conclut l'entretien : "La seule raison pour laquelle tout cela peut réussir, c'est parce que les gens y ont cru. Si nous pouvons ouvrir les yeux de la population, cela suffirait à changer les choses."
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.