La supériorité de la conscience sur la loi positive, avec Gregor Puppinck
L'objection de conscience sera-t-elle l'ultime recours ? Gregor Puppinck travaille avec l'ECLJ (Centre européen pour la liberté et la justice), qui intervient notamment auprès du Conseil de l'Europe, de la CEDH, des Nations unies, et revient pour un "débriefing". Nous l'avions reçu l'année dernière pour évoquer l'indépendance de la CEDH (voir : "La CEDH n’est pas aussi indépendante qu’on le croit").
La liberté de conscience est une des spécialités de son ONG : Gregor Puppinck travaille sur ces sujets depuis longtemps et a signé "Objection de conscience et droits de l'homme", Pierre Téqui éditeur, en 2020. Il nous livre son analyse de juriste sur l'objection de conscience, un concept au croisement de la morale et du droit, parfois difficile à cerner. Comment la définir ? Quel est son champ d'application ? Comment son existence juridique s'est-elle forgée ?
Alors qu'elle pourrait être invoquée pour résister à l'obligation vaccinale, déguisée ou non, quels seraient les obstacles ? Peut-on espérer de juridictions internationales qu'elles invalident ce qu'en France, justice administrative, Conseil d'Etat et Conseil constitutionnel, ont entériné ?
"Il faut poser une limite au pouvoir de l'État", rappelle Gregor Puppinck, faute de quoi, "demain, on cèdera sur d'autres pratiques médicales". Expliquant que la supériorité du droit sur la conscience est la marque des régimes totalitaires, il sonne l'alarme sur l'ingérence grandissante de l'État dans la vie familiale.
Un debriefing proposé en partenariat avec BonSens.org
Voir aussi : Le statut d’objecteur de conscience, une analyse franco-américaine - Me Snyder et Me Berne
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