Castex : "il faut tenir", les doses arrivent
Le Premier ministre Jean Castex, en déplacement dans un centre de vaccination d'Auch, dans le Gers, a incité vendredi les Français à "tenir" sur le front sanitaire avant l'arrivée de "beaucoup de doses en juin" et le franchissement imminent du seuil des 20 millions de vaccinés.
"Il faut tenir, on va avoir beaucoup de doses en juin, donc de nouveaux centres", a souligné le chef du gouvernement, lors de cette première étape de son déplacement dans son département natal.
"Que les gens n'hésitent pas à se faire vacciner sur leur lieu de villégiature", a également insisté le Premier ministre, alors que mardi, le ministère de la Santé invitait les Français à "s'adapter" cet été, en s'efforçant de rendre compatibles leurs dates de départ en vacances et leurs rendez-vous de vaccination contre le Covid-19.
La France est tout près de franchir ce week-end le cap des 20 millions de premières injections à la mi-mai, malgré la désaffection pour l'AstraZeneca. Selon les chiffres publiés jeudi soir, 19.269.311 personnes ont reçu au moins une injection et 8.544.122 personnes ont reçu deux injections (soit 12,8% de la population totale et 16,3% de la population majeure).
"Plus le taux d'incidence est bas, plus le dépistage est efficace. Donc il faut d'autant plus continuer", s'est également réjoui le chef du gouvernement, alors que l'ensemble des indicateurs épidémiologiques sont à la baisse depuis le début du mois.
"Ce n'est pas tout à fait fini (…) mais demain est devant nous, une nouvelle étape est là", a ensuite assuré le Premier ministre lors d'un discours sur un chantier d'élargissement de la nationale RN 124 à Gimont.
Louant la "mobilisation et la solidarité exceptionnelles" pour la vaccination, il a insisté que "sur le terrain, partout, ça marche" et que s'il y a "ici ou là des problèmes", il n'y a "que ceux qui n'ont jamais rien géré qui pensent que tout se passe sans problème".
Il a défendu le plan de relance qui "va donner du travail à beaucoup d'entreprises" et "transformer notre pays et notre économie", le fret ferroviaire, le rétablissement des petites lignes et du train de nuit Paris-Nice qu'il a promis d'emprunter bientôt. Mais aussi les routes qu'il faut, selon lui, "aimer" car 87% des déplacements quotidiens s'y font encore.
"L'État a l'argent, c'est l'argent de la relance, il est pour vous. Dans les mois, qui viennent, il faut que la France entière soit tournée vers le rebond", a-t-il conclu, dénonçant, devant une tractopelle, "les herses du sectarisme" et "le repli sur soi".
Dans l'après-midi, M. Castex, "ému de revenir aux sources" sur ses terres, doit rendre visite à des agriculteurs dans une exploitation à Sainte-Christie, avant d'inaugurer d'une plaque en l'honneur de son grand-père Marc, dans sa ville natale de Vic-Fezensac.
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