Covid-19 : vaccination possible en entreprise à partir de jeudi

Auteur:
 
Par AFP - Paris
Publié le 22 février 2021 - 13:42
Image
Les médecins du travail pourront administrer le vaccin AstraZeneca à compter du 25 février aux salariés de 50 à 64 ans atteints de comorbidités
Crédits
© Alain JOCARD / AFP/Archives
Les médecins du travail pourront administrer le vaccin AstraZeneca à compter du 25 février aux salariés de 50 à 64 ans atteints de comorbidités
© Alain JOCARD / AFP/Archives

Les médecins du travail pourront administrer le vaccin AstraZeneca à compter du 25 février aux salariés de 50 à 64 ans atteints de comorbidités, a précisé lundi le secrétariat d'Etat chargé des retraites et de la santé au travail.

"Conformément aux recommandations du 2 février 2021 de la Haute autorité de santé (HAS), il a été décidé qu'à compter du 25 février 2021, après les professionnels de santé et du médico-social, le vaccin AstraZeneca sera utilisé notamment pour la vaccination des personnes de 50 à 64 ans inclus atteintes de comorbidités", indique un communiqué du secrétariat d'Etat.

A l'instar des médecins généralistes, les médecins du travail "doivent se rapprocher de la pharmacie d'officine de leur choix, pour s'identifier et se procurer des doses du vaccin AstraZeneca sous le même régime de contingentement", précise le texte.

"Comme pour tout acte de vaccination, leur intervention se fait dans le strict respect des règles déontologiques liées au consentement des personnes, au secret médical et à la confidentialité des vaccinations vis-à-vis de l'employeur", rappelle-t-il.

"Le périmètre d'intervention des services de santé au travail", qui comprennent, outre le médecin du travail, des infirmières, "sera amené à s'adapter dans les semaines qui viennent au fur et à mesure de l'évolution de la stratégie vaccinale globale et de la disponibilité des vaccins", ajoute le communiqué.

Suite au lancement de l'administration du vaccin AstraZeneca, destiné aux moins de 65 ans, l'Agence du médicament (ANSM) a indiqué vendredi que le "signal potentiel identifié le 11 février, de syndromes pseudo-grippaux souvent de forte intensité (fièvre élevée, courbatures, maux de tête)" touchant des professionnels de santé des établissements de santé "se confirme". Les 363 cas déclarés au total au 16 février concernent des personnes "très majoritairement âgées de moins de 50 ans (âge moyen de 31 ans)".

L'ANSM a néanmoins estimé que ces effets secondaires, "en cours d'évaluation au niveau européen", ne remettaient pas en cause "le rapport bénéfice/risque du vaccin" AstraZeneca.

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.