Etudiant nantais décédé : l'hypothèse d'un lien avec AstraZeneca renforcée par l'autopsie selon l'avocat

Auteur:
 
Par AFP - Rennes
Publié le 01 mai 2021 - 20:28
Image
France-Soir
Crédits
©DR
France-Soir
©DR

Le rapport d'autopsie de l'étudiant en médecine de Nantes mort après avoir été vacciné contre le Covid-19 avec le vaccin AstraZeneca "renforce l'hypothèse d'un lien de causalité" entre l'injection et le décès, a affirmé samedi l'avocat de la famille.

"L'expertise indique que la cause du décès est une thrombose abdominale (...) au niveau de la rate avec des caillots très récents", a expliqué à l'AFP Me Etienne Boittin, avocat à Saint-Nazaire. Le rapport ne mentionne "aucune infection, virus, cancer ou tumeur, qui peuvent générer des thromboses".

Ainsi, selon l'avocat, "le rapport d’autopsie ne dit pas que l’injection de l'AstraZeneca est la cause du décès. Mais il élimine un certain nombre de causes possibles et renforce l’hypothèse d’un lien de causalité entre l’injection de l'AstraZeneca et la survenance du décès". Le jeune homme avait été vacciné le 8 mars et est décédé le 18 mars.

Le pôle santé publique du parquet de Paris s'est saisi de trois enquêtes ouvertes à la suite de plaintes déposées par les familles de personnes décédées après avoir été vaccinées contre le Covid-19 avec l'AstraZeneca.

Ce pôle santé publique, compétent pour mener des investigations concernant les infractions d'une grande complexité liées à un produit de santé, dirige désormais les enquêtes préliminaires ouvertes pour "homicide involontaire", après le dépôt des plaintes à Toulouse, Paris et Nantes, et de premières investigations menées par les parquets locaux.

Selon Me Etienne Boittin, qui a reçu le rapport d'autopsie mercredi soir, "la prochaine étape est de poursuivre les investigations d’un point de vue médical et d’un point de vue judiciaire de demander la saisine d’un juge d’instruction". Il a précisé que le rapport d'autopsie de l'assistante sociale morte à 38 ans à Toulouse devrait être connu "la semaine prochaine".

Me Boittin dit être saisi d'une quinzaine de cas de personnes décédées en France après avoir été vaccinées à l'AstraZeneca, très majoritairement des "moins de 60 ans".

L'utilisation du vaccin AstraZeneca a été restreinte dans la plupart des pays de l'Union européenne à cause de très rares cas de thromboses qu'il peut provoquer. Le Danemark ne l'utilise plus. En France, depuis le 19 mars, le vaccin n'est plus administré aux moins de 55 ans.

À LIRE AUSSI

Image
Vaccination
Vaccin AstraZeneca : Une défiance légitime ?
La journée de demain (25 février) doit être le coup d'envoi de la vaccination pour les patients de 50 à 64 ans avec comorbidité. Des vaccins du laboratoire britannique...
24 février 2021 - 23:53
Société
Image
AstraXZeneca
AstraZeneca : le Facteur X
ndlr : certains aspects de cet article sont en cours d'amélioration par une revue par les pairs citoyens sans que cela ne change quoique ce soit aux conclusions - 28 m...
24 mars 2021 - 19:26
Opinions

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.