Coronavirus : "l'épidémie est à nos portes", selon Véran
L'épidémie de coronavirus "est à nos portes", a assuré mardi le ministre de la Santé Olivier Véran sur RTL, tout en répétant qu'il n'y avait "plus aujourd'hui de malade en circulation en France".
"Nous avons beaucoup d'alertes. C'est tout à fait normal car l'épidémie est à nos portes. Nous nous préparons, nous préparons l'ensemble des dispositifs de veille sanitaire et d'intervention, en ville comme à l'hôpital, dans l'hypothèse où l'épidémie viendrait", a affirmé M. Véran.
"Nous sommes dans l'anticipation, dans l'adaptation", a-t-il ajouté.
"L'épidémie, a-t-il expliqué, c'est quand vous dites: le virus circule on n'arrivera pas à l'enrayer, c'est quand vous dites: on n'identifie pas tous les malades...". "Là, nous sommes au stade avant l'épidémie", a-t-il dit.
En Italie, a fait remarquer M. Véran, "il y a deux localisations géographiques au sein desquelles on trouve la quasi totalité des malades aujourd'hui. Il n'y a pas de trace de virus circulant en dehors de ces zones". Ainsi, a-t-il poursuivi, "à Rome, il n'y a pas aujourd'hui de malade, ce n'est pas une zone qui est considérée en situation d'alerte sanitaire".
Le ministre de la Santé doit rencontrer ses collègues européens à Rome dans la journée.
"On ne ferme pas les frontières car ça n'aurait pas de sens. A ce stade, il n'y a pas lieu d'envisager la fermeture des frontières", a par ailleurs indiqué M. Véran.
"Il n'y a aucun argument scientifique et médical aujourd'hui qui nous conduise à arrêter des événements collectifs" comme le match de Ligue des champions, prévu mercredi entre Lyon et la Juventus de Turin.
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