Corse : à l'université de Corte, fin du blocage et de la grève de la faim
Après un appel "solennel" des dirigeants nationalistes de Corse, le blocage des cours lancé lundi par des syndicats étudiants de l'université de Corte a pris fin jeudi, comme la grève de la faim entamée dimanche par 11 étudiants, a indiqué l'université.
"Arrêt de la grève de la faim des étudiants et du blocage, les cours reprennent ce jour", a écrit jeudi matin sur son compte Twitter l'université de Corse.
Les présidents nationalistes de l’Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, et du Conseil exécutif, Gilles Simeoni, et des différents groupes politiques, qui jugeaient cette grève de la faim "extrêmement préoccupante pour la santé" des étudiants, ont indiqué dans un communiqué publié mercredi soir que la réunion organisée avec Jacqueline Gourault mardi à Paris avait permis "d’ouvrir un cycle de discussion d’un mois au sujet de la révision constitutionnelle et du futur statut de la Corse".
"Compte tenu de cette situation, la Conférence des Présidents appelle solennellement les grévistes de la faim à cesser leur mouvement", ajoutait le communiqué.
La grève, lancée lundi à l'appel de trois syndicats étudiants nationalistes, visait à dénoncer les annonces faites par Emmanuel Macron lors de sa visite sur l'île les 6 et 7 février. Ce mouvement avait entrainé le blocage des cours de l'université depuis lundi.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.