Avec Han Solo et Thomas Pesquet, Cannes s'envole vers les étoiles
Dilemme pour les fans d'aventures spatiales au Festival de Cannes: "Solo", nouvel épisode de la saga Star Wars, et "16 Levers de soleil", spectaculaire long métrage sur l'épopée bien réelle de l'astronaute Thomas Pesquet, étaient présentés mardi soir à la même heure, hors compétition.
L'intrigue de "Solo: A Star Wars Story", présenté à Cannes une semaine avant sa sortie en France le 23 mai, évoque la jeunesse du franc-tireur Han Solo allié à l'Alliance rebelle.
Le documentaire "16 Levers de soleil" raconte avec une approche métaphorique et onirique le séjour spatial de Thomas Pesquet, 40 ans, benjamin du corps européen des astronautes, qui vient de passer près de 200 jours à bord de la Station spatiale internationale.
L'ingénieur et pilote de ligne, dixième Français à aller dans l'espace, est devenu une star des réseaux sociaux (770.000 abonnés sur Twitter) en racontant en direct sa mission et sa vie quotidienne avec de très nombreuses photos montrant la "beauté" de la Terre mais aussi sa "fragilité".
Dans "16 Levers de soleil", produit par La Vingt-Cinquième Heure et réalisé par Pierre-Emmanuel Le Goff, avec le soutien du CNC (Centre français du cinéma), Thomas Pesquet dialogue avec l'œuvre de l'aviateur et écrivain Antoine de Saint-Exupéry dont les écrits l'ont suivi jusque dans l'espace. Pendant 1H50, le spectateur est propulsé à bord de l'ISS, à travers d'incroyables images de la réalité spatiale.
En salles à la fin de l'été, le documentaire monté comme un film de fiction était présenté au Festival de Cannes en avant-première mondiale en clôture du "Doc Day" consacré aux documentaires, dans le cadre du Marché international du film.
Thomas Pesquet est doublement à l'honneur au Festival de Cannes: dans les entrailles du Palais des festivals, on peut carrément le suivre dans l'espace en réalité virtuelle, avec un casque, assis sur un fauteuil reproduisant les chocs et vibrations vécus par l'astronaute.
Le Festival de Cannes, qui a également accueilli cette année une version neuve du mythique "2001, l'Odyssée de l'espace" de Kubrick avant son retour dans les salles, "est une usine à rêves. Des films présentés ici m'ont donné envie de devenir astronaute", a confié à la presse Thomas Pesquet, qui a travaillé plusieurs années comme ingénieur dans le centre spatial de Thalès, tout au bout de la Croisette.
"Le cinéma est un moyen phénoménal pour raconter des histoires et intéresser des gens sur des sujets importants", a-t-il ajouté. "C'est essentiel de partager des messages et de créer des passions".
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