Dossiers Kennedy : le nom de Catherine Deneuve cité dans des documents (plus) classés secret défense
C'est une importante partie de l'histoire des Etats-Unis que Donald Trump a rendu publique. Ou tout du moins a donné son autorisation pour ce le soit. Jeudi 26, l'administration du président américain a donné accès à qui le veut à 2.891 documents de la CIA et du FBI, jusque-là classés secret défense, ayant trait à l'assassinat de John F. Kennedy, le 22 novembre 1963.
Les historiens s'attendaient à faire des découvertes incroyables. En particulier les Américains, friands des théories du complot, et persuadés qu'un mystère du genre entourait la mort de JFK. Mais rien ne sensible n'a finalement été révélé. Quelques informations pour le moins insolites ont cependant été soulignées par les journalistes français qui ont consulté ces fameux dossiers Kennedy.
Les noms de célébrités françaises apparaissent en effet dans un rapport des services secrets américains daté du 11 juillet 1969. A cette époque, les Etats-Unis sont en pleine guerre du Vietnam et surveillent de près leurs ressortissants et déserteurs cachés en France. C'est dans ce cadre-là qu'un informateur de la CIA, ayant pour nom de code Petunia, que le nom de Catherine Deneuve est cité.
L'actrice française, dont le nom est même doublement souligné dans le document original, aurait apporté son aide à Larry Cox, objecteur de conscience et pacifiste, qui a notamment organisé sur Paris la protection d'autres déserteurs de la guerre du Vietnam. Elle lui aurait ainsi versé 1.500 francs (près de 1.700 euros). Les autres personnalités citées sont Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre.
Larry Cox a cependant nié ces informations dans Le Parisien. Il assure n'avoir "rencontré Catherine Deneuve que quelques minutes" et ne "l'avoir jamais fréquentée". Même chose pour Jean-Paul Sartre. Quand à Simone de Beauvoir, il dit ne "l'avoir jamais rencontrée". Et pour ce qui est des sommes d'argent, il a déclaré: "Autant que je me souvienne, nous n’avons pas reçu d’argent d’organisations, mais nous avons reçu quelques petites contributions de temps en temps. Je n’ai aucune trace de l’origine des dons et ne me rappelle pas si l’une des personnes mentionnées dans ce rapport a participé. C’était il y a très longtemps".
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.