Margaux Legrand-Guérineau, ex-miss Centre Val-de-Loire, diffuse les clichés qui lui ont valu sa destitution
Trois semaines après avoir rendu sa couronne "pour des raisons personnelles", Margaux Legrand-Guérineau, Miss Centre-Val-de-Loire 2016, avait révèle les raisons réelles qui l'ont poussée à prendre cette surprenante décision dans La Nouvelle République. "Un mois après l'élection, Sylvie Tellier (ancienne Miss France et directrice générale de la société Miss France, NDLR) m'a appelée pour me dire qu'elle avait reçu par courrier anonyme des clichés compromettants de moi", a explique la jeune fille de 22 ans dans l'édition du samedi 5 novembre.
Mercredi 9, la jeune femme a décidé d'enfoncer le clou et de publier sur sa page Facebook quatre photos seins nus, qui lui ont valu sa destitution. Ces clichés sont accompagnés d'un long message dans lequel elle explique les circonstances dans lesquelles ces photos ont été prises, et justifie son choix de faire éclater la vérité.
"S'il y a trois ans et demi j'avais su que je serai élue miss Centre, bien sûr que je n'aurai pas fait ces photos. Mais à cette époque là, j'avais une toute autre ambition, je voulais me constituer un book pour faire du mannequinat et des amis photographes m'ont aidé à le faire. Je ne regrette pas pour autant d'avoir fait ces photos, seulement le fait qu'une personne se soit amusée à les envoyer à Sylvie Tellier!" déclare, amère, la jeune femme qui n'a pas digérer la délation dont elle a fait l'objet.
Et d'ajouter, que, pour elle, ces photos n'ont rien de vulgaire: "ces photos montrent que je suis épanouie dans mon corps et il n'y a aucun mal à cela. Il ne faut surtout pas assimiler la nudité à de l'érotisme ou encore de la vulgarité, mais plutôt à de la liberté : de plus on peut être beaucoup plus vulgaire habillée que nue. Puis faut-il rappeler que le topless avait, il n'y a pas si longtemps que ça, une portée symbolique?".
Margaux Legrand-Guérineau en profite également pour régler ses comptes avec certains internautes qui l'ont traiter de "pute" et lui ont signifié que "la France ne va pas envoyer une chaudasse pour représenter sa culture"...
(Voir ci-dessous les quarte clichés qui ont valu à la Miss sa destitution):
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