"TPMP" : sanction définitive après le baiser forcé de Jean-Michel Maire sur les seins de Soraya Riffy
La sanction contre l'émission de Cyril Hanouna Touche pas à mon poste est maintenant définitive. Lundi 4, le Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative française a décidé de confirmer la "mise en demeure" décidée par le CSA contre TPMP. En cause, l'affaire du baiser de Jean-Michel Maire, l'un des chroniqueurs, sur le sein d'une jeune femme, sans son consentement.
Les faits remontent à la nuit du 13 au 14 octobre 2016. C8 diffuse en direct l'émission Les 35 heures de Baba, soit 35 heures non-stop de présence de Cyril Hanouna à l'écran, dans le but de battre le record français de la plus longue émission de télévision.
Lors des nombreuses animations diverses pour meubler une durée aussi longue intervient une danseuse, Soraya Riffi. A ses côtés, Jean-Michel Maire, un chroniqueur apprécié mais fréquemment auteur de blagues douteuses à caractère sexuel. Encouragé dans le cadre de l'émission à se faire un baiser, la jeune femme refuse. Elle semble accepter finalement à contrecœur de tendre la joue. Profitant d'un moment d'inattention, le chroniqueur se penche pour lui imposer un furtif baiser sur la poitrine.
Voir aussi: "35 heures de Baba": Jean-Michel Maire agresse sexuellement une invité dénoncent les internautes
La séquence va déclencher la polémique et de nombreux signalements au CSA. Ce dernier va décider de la "mise en demeure" de l'émission. Cette sanction, qui n'a quu'ne valeur symbolique, va être contestée devant le Conseil d'Etat en février. L'avocat de C8 expliquait en effet que "s'il ne fait aucun doute que le geste de M. Jean-Michel Maire était déplacé, pour autant il ne nous semble pas avoir constitué une atteinte à la dignité humaine ou à l'image de la femme".
Après de long mois d'attente, le Conseil d'Etat a décidé de confirmer la décision du CSA. L'émission Touche pas à mon poste a vécu une saison 2016-2017 à la fois positive sur le plan des audiences, mais catastrophique en termes d'image avec de nombreux dérapages mêlant sexisme, plaisanteries cruelles et homophobie. Des reproches qui semblent avoir pesé sur l'émission de plus en plus contestée sur son créneau horaire par Quotidien sur TMC.
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