Des chauffeurs VTC manifestent au siège de LeCab

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Par AFP
Publié le 07 juillet 2017 - 18:02
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Le fondateur de LeCab Benjamin Cardoso, ici le 24 avril 2014 à Paris, avait donné une interview en m
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Le fondateur de LeCab Benjamin Cardoso, ici le 24 avril 2014 à Paris, avait donné une interview en mai au quotidien "Les Echos"
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Plusieurs dizaines de chauffeurs de VTC ont manifesté vendredi devant le siège parisien de LeCab pour dénoncer la politique tarifaire de la plate-forme, qui génère selon eux "précarité" et "concurrence entre chauffeurs".

Le syndicat SCP-VTC (Unsa) a dénombré jusqu'à 90 chauffeurs à la mi-journée, une source policière sur place environ 80.

Sur des grilles devant le siège, situé dans le XVIIe arrondissement, les chauffeurs mécontents ont accroché deux banderoles: "LeCab = précarité" et "LeCAb Arnaqueur Baratineur".

Plusieurs d'entre eux, interrogés par l'AFP, se sont notamment plaints de l'offre à bas prix, miniCAB, lancée à l'automne par la plate-forme, majoritairement détenue depuis 2016 par Keolis, filiale de la SNCF.

LeCab teste aussi depuis le printemps à Paris, Boulogne-Billancourt et Levallois, une offre "Plus" au prix fixe de 5 euros la course.

Dans une interview en mai aux Echos, le fondateur de LeCab Benjamin Cardoso avait expliqué souhaiter "passer d'une offre mono-produit adaptée à une clientèle CSP+ (...) à une offre élargie, plus en phase avec les besoins de mobilité des utilisateurs dans les centres villes des grandes agglomérations".

Acquéreurs ou locataires de berlines 508, obligatoire pour l'offre Premium de LeCab, les manifestants affirment gagner "moins que les chauffeurs de miniCAB". Ils dénoncent un système tarifaire "opaque" et une "concurrence interne entre chauffeurs".

A l'instar de Mustapha, chauffeur "partenaire" de LeCab, ils demandent une baisse de la commission prélevée sur chaque course et pour certains un tarif minimum pour le secteur.

Depuis plusieurs mois, des organisations de chauffeurs reprochent aux plates-formes numériques, l'Américain Uber en tête, de fixer unilatéralement les prix alors qu'ils ont théoriquement un statut d'indépendant.

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