Discussions intercoréennes la semaine prochaine en vue d'un troisième sommet
Les deux Corées tiendront la semaine prochaine des discussions de haut niveau pour préparer un troisième sommet entre le président sud-coréen Moon Jae-in et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, a annoncé Séoul jeudi.
Le ministère sud-coréen de l'Unification n'a donné aucune précision sur le lieu où se tiendrait ce sommet. Mais M. Moon avait accepté, lors du premier sommet historique d'avril, une invitation à se rendre à Pyongyang à l'automne.
Dans un communiqué, le ministère précise que les deux camps se retrouveront lundi dans la partie nord du village de Panmunjom, dans la Zone démilitarisée (DMZ) qui sépare les deux Corées pour "discuter des questions préparatoires relatives à un sommet Nord-Sud".
L'ouverture est venue de Pyongyang, a indiqué le ministère, précisant que le Nord avait proposé jeudi que les deux parties se rencontrent pour "évaluer les progrès" depuis le premier sommet d'avril qui a ouvert la voie à la rencontre historique, à Singapour en juin, entre M. Kim et le président américain Donald Trump.
Les échanges entre les deux Corées se sont intensifiés depuis lors, les deux parties prévoyant même ce mois-ci une nouvelle réunion des familles séparées par la Guerre de Corée, la première en trois ans, qui aurait lieu dans la station nord-coréenne du Mont Kumgang.
Lundi, la délégation sud-coréenne sera emmenée par le ministre de l'Unification Cho Myoung-gyon, qui s'est rendu le mois dernier à Pyongyang pour assister à un match amical de basket entre les deux Corées, selon le ministère.
"Nous aurons des discussions approfondies avec le Nord en vue de la réussite d'un sommet Sud-Nord", a dit le ministère dans un communiqué.
Outre le sommet d'avril, MM. Moon et Kim s'étaient aussi rencontrés en mai.
Mais si les relations se sont améliorées entre le Nord et le Sud, peu de progrès ont été enregistrés sur l'objectif primordial qui est la dénucléarisation de la Corée du Nord.
A Singapour, M. Kim s'était engagé à travailler pour la dénucléarisation de la péninsule, une formule vague sujette à des interprétations divergentes.
Pyongyang n'a procédé à aucune mesure confirmée et dénoncé les exigences "unilatérales" des Etats-Unis et leurs "méthodes de gangsters".
Dans le même temps, Washington a exhorté la communauté internationale à maintenir en place les sanctions très sévères décidées contre Pyongyang.
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