Pour être de bonne humeur, adaptez votre alimentation
Les aliments auraient une influence sur le moral et plus précisément sur la santé mentale: c'est en quelque sorte la conclusion d'une étude menée par des chercheurs américains et dont les résultats ont été publiés lundi 11 dans la revue médicale Nutritional Neuroscience. Selon eux, nos habitudes alimentaires affecteraient notre moral et notre niveau de stress de manière différente que l'on soit jeune ou moins jeune.
Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques de l'université de Binghamton à New York (Etats-Unis) ont soumis aux internautes un questionnaire afin d'analyser leurs habitudes alimentaires. Et en décortiquant les résultats, ils ont remarqué que l'humeur des plus jeunes (18-29 ans) variait selon la quantité de sérotonine et de dopamine qu'ils disposaient. Connus pour favoriser la bonne humeur, ces deux neurotransmetteurs sont notamment présents dans la viande rouge et blanche. Ainsi, les jeunes qui mangeraient moins de trois fois par semaine cet aliment et qui feraient peu d'activité physique seraient plus à risque d'être en détresse mentale.
Quant à l'humeur des personnes de plus de 30 ans, elle varierait selon la quantité de fruits et légumes qu'elles consommeraient. Concrètement, plus elles mangeraient des aliments riches en antioxydants, plus leur moral serait au beau fixe. En revanche, toujours selon les résultats de l'enquête, elles auraient tout intérêt à se limiter sur le café et les ingrédients à l'indice glycémique élevé (farines blanches, biscuits, pâtisseries, viennoiseries) car ils activeraient le système nerveux. Il leur est également déconseillé de sauter le petit-déjeuner.
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"En vieillissant, il y a une augmentation de la formation de radicaux libres (molécules chimiques instables, NDLR) dans l’organisme d’où notre besoin plus important en antioxydants", a expliqué Lina Begdache, professeure adjointe d’études sur la santé et le bien-être à l’université de Binghamton. Et d'ajouter: "Notre capacité à réguler le stress diminue si nous consommons des aliments qui activent la réponse au stress, nous sommes alors plus susceptibles de souffrir de détresse mentale".
Pour rappel, un quart seulement des Français consomme cinq fruits et légumes par jour, une recommandation de santé publique datant de 2001 qui est de moins en moins respectée, selon une étude du Crédoc diffusée en juillet dernier.
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