Le swing gagne aussi la Thaïlande
Dans une rue fermée aux voitures devant l'une des plus vieilles pagodes du pays, plusieurs centaines de Thaïlandais, vêtements et chapeaux rétros dansent le swing, qui revient en grâce en Asie.
Des danseurs expérimentés mais aussi des novices répétant les pas avec application, quelques têtes grises mais surtout des jeunes ont participé dimanche à la nuit du swing, dans la petite ville de Nathon Pathom, à une heure au sud de Bangkok.
"Les jeunes générations sont de plus en plus sensibles à cette musique", raconte à l'AFP Chayapon Naviroj, qui est à 29 ans l'un des fondateurs d'un groupe de danse Bangkok Swing.
"Nous n'étions que trois en 2011 quand nous avons commencé. Aujourd'hui, nous sommes des centaines", se félicite-t-il.
C'est en faisant ses études aux Etats-Unis qu'il a découvert le swing qu'il a ensuite voulu développer à son retour en Thaïlande.
"C'est une façon de rencontrer des gens, de passer du bon temps avec de la bonne musique. Comme au bon vieux temps", estime Kris Asvanon, un habitant de Bangkok venu pour la soirée.
Lindy hop, charleston, balboa... Ces danses, nées pour la plupart au sein de la communauté noire américaine dans les années 1920, suscitent un engouement bien au-delà du cercle des amateurs de jazz et de rétro.
Au point de conquérir de nombreux pays en Europe mais aussi en Asie comme la Corée du Sud, réputée pour ses "swing bars" où les aficionados peuvent danser tous les soirs de la semaine..
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