Grippe saisonnière : il est toujours possible de se faire vacciner

Pour une prévention maximale, les autorités rappellent l’importance de se vacciner contre la grippe saisonnière. L’enjeu est majeur, en plus de réduire le nombre de nouveaux cas, les complications liées au virus sont aussi atténuées grâce à ces injections préventives.

Pour se prémunir de l'épidémie de grippe saisonnière, il est encore temps de se faire vacciner, ont annoncé jeudi les autorités sanitaires, rappelant que la vaccination reste le moyen de prévention le plus efficace contre le virus dans certains cas mortel.

"La vaccination est le meilleur moyen de prévention pour se protéger contre la grippe et en limiter les complications", rappellent la Direction générale de la santé, la Cnamts, l'Institut de veille sanitaire (InVS) et l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) dans un communiqué commun.

"La campagne de vaccination contre la grippe s’adresse aux 10 millions de personnes qui doivent être protégées et qui, à ce titre, peuvent bénéficier de la prise en charge à 100% du vaccin: personnes âgées de 65 ans et plus; personnes atteintes de certaines maladies chroniques; femmes enceintes; personnes obèses (...)", précisent-ils.

Tout professionnel en contact avec ces personnes est également appelé à se faire vacciner pour réduire la transmission de la grippe. Des mesures d'hygiène simples (port d'un masque, lavage des mains, utilisation de mouchoirs à usage unique, etc.) contribuent par ailleurs à limiter la transmission de la maladie de personne à personne.

En France métropolitaine, lors de l'épidémie 2014-2015, la grippe s'est soldée par 2,9 millions de consultations, et surtout par 30.000 passages aux urgences suivis de plus de 3.000 hospitalisations, et par près de 1.600 cas graves admis en réanimation, "ce qui est très élevé par rapport aux saisons précédentes", relèvent-ils.

"Sur les neuf semaines d’épidémie, un excès de 18.300 décès a été estimé, qui a majoritairement concerné les personnes âgées", expliquent encore les mêmes sources. "Il s'agit de l’excès de mortalité observé le plus élevé depuis l'hiver 2006-2007".