Marseille : une étude avec du cannabis thérapeutique sur le point d'être lancée

Une étude autour du cannabis thérapeutique pour soigner la maladie de Parkinson va être menée par des hôpitaux marseillais. Si la substance est toujours interdite en France, c'est un premier pas vers une possible légalisation du cannabis à visée thérapeutique.

Le cannabis thérapeutique est-il sur le point de se faire une place en France? Une étude va être prochainement menée à Marseille. Celle-ci permettra de constater les effet de la substance auprès des malades de Parkinson.

Une trentaine de patients vont donc être recrutés pour participer à ces tests qui dureront un an, selon La Provence. L'étude se déroulera à l'hôpital de La Timone, ils y seront suivis et testeront les effets du cannabis par inhalation.

"Dans un premier temps, nous allons étudier les principes actifs du produit (THC et CBD) afin de trouver sa combinaison optimale, à partir de cannabis de synthèse", a expliqué l'un des médecins chargés de cette étude unique, Olivier Blin.

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Les chercheurs vont ensuite étudier les effet du cannabis sur les symptômes moteurs de la maladie de Parkinson. L'anxiété et la dépression, des troubles aussi liés à la pathologie, vont également être surveillés de près.

"On va enfin dans le bon sens. Les médecins et la population commencent à comprendre que s'il est bien encadré et suivi, il n'y a pas de raison de priver les patients d'un produit qui améliorerait leur vie", s'est félicité Olivier Blin.

L'étude qui serait une avancée significative dans la possibilité de la légalisation du cannabis thérapeutique en France doit cependant encore être validée par l'Agence nationale de sécurité du médicament.

Si les résultats de ces différents tests sont concluants le débat sur la légalisation du cannabis thérapeutique, déjà en vigueur au Canada ou à Chypre par exemple, pourrait être relancé dans l'Hexagone pour les patients touchés par la maladie de Parkinson.

"Si les effets observés sont majeurs, ça ira très vite. Mais nos résultats devront être validés par de nouvelles études", a assuré Olivier Blin.

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