Photos retouchées et image de soi : les réseaux sociaux mauvais pour la santé mentale des jeunes
Troubles du sommeil, anxiété, dépression, tels peuvent être les impacts des réseaux sociaux sur les jeunes à en croire une étude britannique publiée vendredi 29. Celle-ci met en avant le fait que les plus utilisés au monde perturbent les adolescents car ils exacerbent les problèmes liées à l'image de soi.
En effet, à une heure où les jeunes sont accrocs à leur smartphone et aux réseaux sociaux, les photos et selfies sont au centre de leur attention. L'idée d'être jugé sur son apparence serait donc particulièrement présente pour cette génération à en croire ces recherches menées par la Royal Society for Public Health et le Young Health Movement.
Parmi les cinq réseaux les plus populaires (Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat et YouTube) c'est donc sans surprise Instagram, entièrement dédié au partage d'images et à leur commentaire, qui serait le plus nocif, notamment pour les jeunes filles. Surtout quand beaucoup de photos se célébrités sont retouchées avant publication. Instagram est d'ailleurs talonné dans ce classement par Snapchat, autre application de partage de photos. Viennent ensuite Facebook, Twitter et enfin YouTube, le seul à avoir plus d'impacts positifs que négatifs, notamment parce qu'ils participe à la compréhension des autres.
Sur 1.500 Britanniques de 14 à 24 ans interrogés, la moitié disent que Facebook et Instagram exacerbent leur sentiment d'anxiété. Sept sur 10 affirment qu'ils contribuent à leur donner une mauvaise image de leur corps.
Mais la question de l'image de soi n'est pas la seule à pouvoir impacté sur la santé des jeunes. La peur de manquer un événement (bande-annnce, actualité d'un star...) aurait également un rôle.
La Royal Society recommande donc aux réseaux sociaux de développer des systèmes permettant d'identifier les signes de dépression chez les utilisateurs ou encore de repérer les photos retouchées qui peuvent donner de complexes. Elle juge également nécessaire une meilleure éducation des jeunes sur l'utilisation et les dangers de ces sites.
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