Saint Valentin : les agences matrimoniales ont le vent en poupe
Les millennials accrochés à leurs portables ne sont pas les seuls à essayer de trouver leur moitié à l’aide d’une application web. Partout en France, des agences de rencontre aident des publics de tous les âges à trouver l’amour. À Évreux, Dinan, Strasbourg, Metz en passant par Quimper, des hommes et femmes d’entreprise proposent leurs formules pour créer des nouveaux couples dans une époque où la solitude pèse plus que jamais.
La guerre des services de rencontre n’aura pas lieu
Alors que dans un premier temps, les agences de rencontre ont failli fermer leurs portes à cause de la prolifération des sites en ligne et applications de rencontre, elles reprennent du poil de la bête aujourd’hui. Clémence Renard, par exemple, de l’agence Unicis de l’Eure, propose un service plus sûr, en faisant un premier filtre indispensable aux rencontres, vérifiant la véracité des profils, et des informations personnelles (fiches de paie, justificatif de domicile, livret de famille…) ce qui donne un avantage par rapport aux applications mobiles. “Dans les agences, il n’y a pas de faux profils”, détaille la responsable. Un autre avantage est le service humain des agences, qui fait appel à l'intuition des professionnels, à leur écoute, et à leur vocation ! À Dinan, Frédérique David, de l’agence Twoday, apporte un vrai plus humain : “Je les aiguille, les conseille, malgré leurs préjugés, leur appréhension et la volonté de certains, de rester dans leur confort sécurisant”. C’est cet accompagnement qui fait le succès des agences physiques. À Metz, Valérie Honoré a ouvert sa propre agence par amour du métier : “J’adore mon métier, j’aime les personnes et chaque nouvelle rencontre. Les applications c’est des algorithmes, là c’est de l’humain", explique cette conseillère matrimoniale dévouée.
Des rencontres de plus en plus plébiscitées par les jeunes
Du côté des jeunes, c’est après la pandémie qu’ils ont remarqué les limites des sites de rencontre et se tournent maintenant vers les agences. En Bretagne, Marie Goupil et sa fille, Katia Goupil, directrices de l'agence Unicis Bretagne Sud, remarquent, surtout depuis la crise sanitaire, un rajeunissement de leur clientèle, “beaucoup sont des déçus d’internet”, révèle Marie Goupil.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.