Après les J.O., le chaos ?
« Donnez-leur du pain et des jeux ! »
Si, pour le moment, de nombreux Français sont encore anesthésiés par les JO, les mois à venir s’annoncent particulièrement difficiles pour les entreprises, les ménages et l’ensemble de l’économie française.
À la Bourse de Paris, on s'en inquiète très sérieusement. Effectivement, il y a de quoi.
Je m'explique.
Ok, en l'état ce n'est pas dans la zone euro qu'un vent de panique souffle sur les marchés financiers. C'est à l'autre bout de la planète. Au Japon, précisément. Cependant, le Japon a beau être appelé « Le pays du Soleil Levant », c'est bel et bien sur l'ensemble de la planète que la situation financière nippone fait peser l'ombre d'une crise. Une crise d'ores et déjà annoncée par les « spécialistes » comme au moins autant catastrophique que celle de 2008 (« des subprimes »), peut-être même pire que celle de 1929 (« Le jeudi noir »), voire carrément plus dramatique encore que celle de 1982 : l'élimination de la France, en demi-finale de la Coupe du Monde de football, à Séville, en Espagne, par l'Allemagne de Horst Hrubesch (dernier tireur), quatre tirs au but à trois, après que Six eut raté le sien (1), et surtout après "l'attentat", le crime de lèse majesté, commis par Harald Schumacher sur Patrick Battiston.
Cette crise terrible pour le football français, et donc pour le pays, a traumatisé toute une génération de Français. La preuve : 42 ans après, c'est avec un trémolos non-feint dans la gorge que je l'évoque ici aujourd'hui.
Blague à part, c'est la vérité : malheureusement, la bourse de Tokyo a connu lundi dernier sa pire journée depuis 40 ans. En effet, la bourse de Tokyo a essuyé, à cette occasion, la pire perte en points de son histoire sur une seule journée. Le Nikkei 225 (équivalent du CAC40) a décroché brutalement de 12,4 %, battant un record datant de 1987, année du « lundi noir. » Point commun à ces deux périodes ? La source du doute. En 1987, c'était un rapport sur le déficit commercial américain, dégradé en pleine période d'expansion économique, qui inquiéta les financiers tout d'abord. Cette fois-ci, ce fut le rapport du Bureau of Labor Statistics américain. En cause, un taux de chômage au plus haut depuis octobre 2021, au terme de la pandémie.
Dans le sillage de Tokyo, la plupart des places boursières ont été chahutées. Le CAC 40, indice boursier parisien, a ouvert en baisse de 2,5 %, avant d'atteindre un plus bas, au-delà des -3 % vers 9 h 30. Si l'indice parisien s'est repris dans la journée, il a passé la journée dans le rouge. Wall Street a chuté également avec un Dow Jones en baisse de 2,8 % à l'ouverture, en milieu d'après-midi. Et, il s'est repris dans la semaine, mais pour combien de temps.
En dehors de la bulle monétaire, d'autres résultats inquiètent les marchés. La « tech américaine », regroupant les valeurs dites « de croissance » par excellence, a agrégé des résultats très mitigés ces derniers jours. Nombre d'analystes reprochent dorénavant, à Amazon, à Microsoft ou à Apple des investissements beaucoup trop coûteux dans l'intelligence artificielle. Quant à Tesla, l'entreprise a décroché avec un résultat net divisé par deux.
Enfin, autre facteur d'inquiétude à moyen-terme, l'état de la Chine.
L'activité a continué de décliner dans les dernières publications manufacturières. La Chine semble pour le moment incapable de relancer la consommation intérieure comme elle souhaiterait le faire. La situation de surcapacité à l'export est montrée du doigt, et le pays est plombé par un secteur immobilier en chute libre, ce qui fait souffrir les entreprises qui en dépendent. Et, ainsi, la Chine étant le partenaire économique principal du Japon, il s'en trouve affecté. Pareillement, concernant le luxe français et l'industrie automobile allemande, deux partenaires clés également du Japon. Ce qui n'empêchât pas Bernard Arnault de racheter de nombreuses actions de son groupe - la crise, les crashs présentant de nombreuses opportunités pour ceux qui ont des liquidités.
Par excès d'anticipation ou par simple logique, de nombreux voyants sont au rouge sur les marchés. En attendant les nouveaux indicateurs économiques de cette semaine. À commencer par le secteur des services, ce lundi. Cependant, bien des français sont encore hypnotisés par les JO ou la cérémonie de clôture, obscure au possible et toujours empreinte de symboles que tout un chacun commentera à sa manière. Il va donc se passer un bon moment avant que les paupières s'ouvrent, les oreilles se débouchent et que le message des risques réels atteigne le cerveau. Ils étaient plus rapides à courir se faire injecter pour obtenir un passe sanitaire sous la menace et contrainte d'être perçus comme des mauvais citoyens qu'à s'intéresser à la réelle situation économique. Trêve olympique oblige.
Néanmoins, malgré les effets secondaires de la course effrénée à l'endettement « quoiqu'il en coute » qui affecte la santé économique de la France à court, moyen et long terme, malgré ceux de la politique sanitaire vaccinale imposée qui affecte leur santé, il y a plus inquiétant pour le citoyen français. Beaucoup plus inquiétant. Notamment pour les épargnants.
Eh oui ! C'est un secret pour personne : le constat, hélas, est là.
Du fait des 3 100 milliards de dettes publiques de la France, auxquels s'ajoutent 70 milliards d'intérêts annuels, et les 112 milliards que le Gouvernement à venir va devoir trouver avant la fin de l'année (pour satisfaire à l'injonction que la Commission européenne a faite à la France de ramener à moins de 3 % son déficit budgétaire en 2025), la France est en situation de faillite. Et elle ne peut plus s'en extirper en contractant un nouvel emprunt. Pourquoi ? Tout simplement parce que, compte tenu de tout cela, si la France émettait une nouvelle demande de prêt, celle-ci ne trouverait pas preneur sur les marchés financiers. Aucun des investisseurs institutionnels (4) n'y consentirait. Ceci d'autant plus si, du niveau « A » (dans ce domaine) où elle a été artificiellement maintenue en 2024, la France est rétrogradée au niveau « C », à savoir si elle ne réduit pas son déficit comme susdit. Il est bien connu que cacher la poussière sous le paillasson ne dure qu'un temps, au même titre que cacher le cadavre ou les cadavres de l'économie dans les placards. À force de recoller les morceaux avec du sparadrap, cela casse ou ne passe plus avec les instances que l'on a créées pour nous contrôler !
Dès lors, l'État français n'a qu'une seule « solution » pour éviter que le système financier français s'effondre : titriser l'épargne des Français. « La solution finale » décidée pour finir de complètement saigner les Français. L'objectif secret du « Parce que c'est notre projet ! » pour l'aboutissement duquel Emmanuel Macron a été placé à l’Élysée.
Diable !
40 ans que les commanditaires des politiciens en rêvaient, lorgnaient sur l'épargne des Français. Avec l'endettement insoluble de la France auquel Emmanuel Macron a contribué au plus haut point (en 7 ans, il a dépensé davantage que François Mitterrand en 14, et davantage que Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac réunis en 19 ans), c'est désormais établi, acté : Bernard Arnault, François Pinault, Vincent Bolloré et autres mécènes du mari de Brigitte Trogneux, vont enfin pouvoir se partager le gâteau.
Et nous, citoyens qui ont pour fonction intrinsèque de cracher au bassinet, évidemment, on ne sera pas invité au banquet. Toutefois, comme d'habitude, nous paierons la facture.
Et, attention ! Elle va être salée !
Techniquement, la titrisation de l'épargne des Français va consister en ceci. Trois étapes.
Première étape, tout l'appareil de propagande étatique et ses médias aux ordres, vont présenter cela comme étant la solution miracle et patriotique, qui s'impose à tous les Français pour sauver le pays, et pour l'avenir de vos enfants, car en plus « Vous allez gagner de l'argent ! »
Seconde étape, une loi va valider « l'obligation » faite aux épargnants français, de confier à l'État les économies qu'ils ont matérialisées par un compte sur livret, une assurance-vie ou des placements boursiers. Pourquoi ai-je mis « l'obligation » entre guillemets ? Parce qu'à l'instar de « l'obligation » vaccinale, il s'agira d'une obligation dissimulée : un consentement obtenu sous la contrainte. Concrètement, l'État français va émettre un titre boursier assis sur l'épargne des Français. Des bons du Trésor ayant un taux d'intérêt hyper attractif, mais remboursables dans dix ou vingt ans, et avec les deux caractéristiques spéciales suivantes. D'une part, le refus d'utiliser son épargne pour acheter ces bons du Trésor sera considéré comme matérialisant l'infraction pénale que va définir cette loi (exactement comme pour le délit défini par la loi de programmation militaire, qui punit de 5 ans d'emprisonnement et de 75.000 € d'amende le fait de refuser d'être réquisitionné pour aller au front), et, d'autre part, cet argent sera bloqué jusqu'à l'échéance fixée par cette loi pour le remboursement de ces bons du Trésor.
Et, troisième étape, le remboursement de ces bons du Trésor ne sera pas honoré.
Pardi ! Les caisses de l'État seront de nouveau complètement vides le moment venu. Pourquoi ? Parce que durant les années qu'il va y avoir entre le lancement de cet emprunt forcé, et l'échéance fixée pour son remboursement, les politiciens vont continuer à faire ce qu'ils font depuis 40 ans : dilapider l'argent public. Au principal, avec des dépenses publiques surévaluées à l'extrême matérialisées par des marchés publics systématiquement attribués « aux copains des copains » (contre des rétrocommissions à hauteur, histoire que tous les membres de cette mafia se goinfrent), et accessoirement du fait du train de vie pharaonique des politiciens lui aussi payé avec nos impôts.
Oui. Les neuf mille milliards d'euros que Macron et Cie projettent de s'octroyer par cette entremise, ces messieurs et dames se les seront mis dans leur poche, une fois de plus, si on ne fait rien d'urgence. Et, ce n'est pas Tom Benoit qui me contredira !
À la demande de nombreux lecteurs, je m'en vais sur ce pas lui demander son avis pour faire un point.
Sans oublier le risque de conflit généralisé sur la scène internationale. Crise économique, pétaudière au Moyen-Orient, conflit russo-ukrainien qui s'enlise, il va falloir que certains aient réellement le courage de la Paix pour que la situation se détende. À moins bien sûr que le chaos ne soit précisément la stratégie recherchée par certains pour masquer leurs réelles volontés, leurs méfaits, leurs crimes ainsi que leur incapacité à retrouver l'Art du compromis dans l'intérêt des peuples, une arme de destruction passive. Ce n'est pas la crise pour tous !
1) Didier Six. Ce match perdu quatre tirs au but à trois ; et qui avait été retransmis, je crois, communément sur TF1 et sur Antenne 2 ; je l'avais regardé au « 7 à 8 » de Troyes, avec des copains de Raymond Devos : un mec de Sète, vendeur de 4x4, et un mec de Châteauneuf (2), deux gars avec qui j'avais sympathisé « en deux-deux », justement. Bertrand Renard confirme. (3) Voilà. J'espère avoir été reçu cinq sur cinq.
2) code postal de Châteauneuf : 06740
3) l'arbitre de la rubrique « Les chiffres », de l'émission télévisée « Des Chiffres et des Lettres » : bertrand+renard+wikipedia
4) seules entités boursières pouvant prêter des montants de cette substantialité gigantesque.
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