The Show must go on  ! Du début à la fin.

Auteur(s)
Xavier Azalbert, France-Soir
Publié le 09 août 2024 - 08:00
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Du début à la fin
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France-Soir, DR
France-Soir, DR

NOTA : le Royaume-Uni étant en proie à des émeutes qui placent le pays au bord de la guerre civile attaque au couteau en Angleterre : 4 questions sur les émeutes qui secouent le Royaume-Uni depuis une semaine et l'Iran et Israël étant sur le point d'entrer dans une guerre, militaire, elle, imminente et dans laquelle le monde entier risque d'être entraîné, les jours nous sont-ils aussi comptés pour ce qui est de sourire, de rire en évoquant l'actualité ? De plus, la trêve politique, annoncée par Emmanuel Macron durant les JO, prendra fin juste après. Aïe Aïe Aïe !

Alors faisons-le aujourd'hui, car nous en avons encore le loisir. Si-si ! Il est encore temps.

 Eh oui ! C'est bientôt la fin des Jeux Olympiques. Déjà ! Dimanche 11 août 2024, à Paris, capitale de la France, on plie les gaules, mon général. Du coup, la question que tout le monde se pose est : « Qu'est-ce qu'il nous a encore concocté de « beau », Thomas Jolly, pour la cérémonie de clôture ? »

Non parce que, je ne sais pas vous, mais, personnellement, question mise en avant des minorités avec préséance sur la majorité, avec la cérémonie d'ouverture, je suis resté sur ma faim.

Oui ! Vu comment cela avait commencé, je m'attendais à « mieux. » Notamment concernant Philippe Katerine, l'auteur de cette ode à la pédophilie qu'est « Petite fille qui ne veut pas grandir », et articulée en sus autour d'une inversion accusatoire, imputant à la fillette le vice et l'incitation à la débauche dont l'adulte serait la victime. Diable ! Après l'avoir vu en schtroumpf woke, entouré de travestis et d'un individu déguisé lui en démon (faisant avec le doigt un signe qui s’apparente à celui de l'égorgement), on vit une fillette placée à côté de lui au beau milieu de cette scène LGBT++, on ignore bien pourquoi. 

Alors, les athlètes ayant été ainsi mis de côté à la gloire de l’inclusion, on aurait pu s’attendre, après avoir vu ça, à ce que les derniers porteurs de la flamme olympique, l'amenant conjoints jusqu'au lieu du brasier final, fussent non pas une Marie-José Pérec et un Teddy Riner en total contraste avec cette débauche lubrique « dilatée comme jamais », mais plutôt un Bruno Lemaire et un Pierre Palmade. Eux auraient été parfaitement dans le ton ; en accord avec la trame développée par le début de cette cérémonie d'ouverture, sous le regard attentif des esthètes pacsés Attal et Séjourné. Et ceci tout particulièrement parce que, d'après l'explication du metteur en scène, il s'agissait là de présenter la concupiscence LGBT « opposée » à des références satanistes, c'est-à-dire afin de montrer aux spectateurs, implicitement, qui sont les gentils et qui sont les méchants. Comme dans la chanson de Michel Fugain et de qui ? « Le Big Bazar » (1) : ça tombe bien, non ?

Alors, toujours officiellement, qu'en est-il du contenu de la cérémonie de clôture ? C'est simple. Comme pour le contenu de la cérémonie d'ouverture avant que celle-ci n'intervînt, pour l'instant, rien n'a filtré. Un spectacle, la parade des acteurs sportifs, une mise en scène dystopique évoque le metteur en scène ?  

La seule information vérifiée et confirmée que nous avons en l'état, c'est qu'une Nation la boycotte.  La Slovaquie n'y participera pas. Son vice-Premier Ministre, Mr Tomáš Taraba, a annoncé le retrait de son pays de ce qu'il a appelé tantôt une « fête de dégénérés et de perversion », en commentaire de la cérémonie d'ouverture.

Ce n'est pas gentil.

Blague à part, les rumeurs les plus folles (sans jeu de mots) circulent sur ce qui va être « le clou » du spectacle. À savoir ce qui va retenir l'attention, dans l'esprit des spectateurs et des téléspectateurs, mais également pour la postérité.

Par exemple, certains (ils sont nombreux) avancent, avec sérieux (2), l'hypothèse de Tom Cruise descendant du haut du Stade de France, en rappel. Une séquence déjà enregistrée à Los Angeles.  L’acteur américain de 62 ans et accessoirement VRP monde pour « l'église » de scientologie, sautera en parachute avec le drapeau olympique, pour atterrir au niveau du panneau Hollywood. Pour Tom, tout est permis, et la miviludes y a même donné son assentiment : trêve olympique obligeant, les dérives sectaires sont rangées au placard.

Ces messieurs et dames, sans doute un rien complotiste (et déconneurs), indiquent, au soutien de cela, que Tom Cruise est l'acteur principal de « Eyes Wide Shut », en français « Les yeux grands fermés », film qui évoque le culte de Bacchus qu'auraient les élites de notre époque. Après tout pourquoi pas ? Diogène pour la cérémonie d'ouverture, Bacchus pour celle de clôture, ma foi : cela serait logique. Il n’y a qu’un pas, et, en France, rien n’est impossible !

Ils ajoutent, nos joyeux drilles en question, que ceci symboliserait la vassalisation de la France envers les États-Unis. Et, le fait qu'en 1944, les Ricains seraient venus chez nous, non pour nous libérer, mais pour nous conquérir ! N'en déplaise à Michel Sardou.

De Gaulle s'y étant opposé avec succès, ils l'ont fait ensuite, disent-ils, par Hollywood précisément. Ils invoquent, à ce sujet, le fait, ça, c'est la vérité, qu'on a tous été « biberonnés » aux séries et films américains, magnifiant la culture « Made in Usa. » Ceci « pendant que la finance anglo-saxonne et l'empire avançaient ses billes », ajoutent les plus radicalisés d'entre eux, à savoir ceux qui ponctuent cette hypothèse d'une fin qu'ils présentent ainsi : « Et pour finir, donc, le Pape de la scientologie, descendu du ciel comme par miracle, clôturera ces jeux du nihilisme et de la décadence absolue. »

D'autres, qui eux voient le mal partout, vont encore plus loin. Ils soutiennent carrément que l'affiche officielle (3) ferait référence à Lucifer, « l'Ange déchu », descendu du ciel « pour faire de la Terre son royaume » : le paradis pour les uns (ses disciples), l'enfer pour les autres (leurs esclaves). D’ailleurs Kobini y a consacré un billet. Là aussi, on se demande bien pourquoi. Serait-ce pour ne rien rater de la fête à neuneu ?

Avec quelques amis, nous avons pensé, nous, à des hypothèses, disons « plus légères. »

Voici ma préférée. À vous de me faire part des vôtres, en commentaire de cet édito.

Commençons par deux minutes de silence observées en hommage. La première pour les victimes, mortes pour la France (dans l'intérêt général), peu après l’injection d’une arme de soin massif contre le covid (mais sans aucun lien possible, bien sûr, avec les effets secondaires de la thérapie génique : « ils sont inexistants », confirment les experts). La seconde aux triathlètes atteints d'une diarrhée fulgurante (mais sans aucun lien possible, bien entendu, avec la qualité de l'eau de la Seine, « excellente au possible » : là aussi les experts sont formels). Après ces deux minutes de silence, un gâteau gigantesque sortira des sous-sols du Stade de France. Un gâteau aux couleurs du drapeau arc-en-ciel, et ayant la forme d'un croupion de chauve-souris transgenre, ensemencé par un pangolin LFI recouvert de plumes de hérisson ARN-M bio fabriquées par Poderna et Mfizer. De ce gâteau jaillira une référence faite à Jeanne d'Arc, incarnée par Bilal Hassani portant l'habit des croisés, chevauchant une version XXL de bourriquet, et avec, à la main, la mascotte des jeux en forme de sex-toy et prolongé d'un bouquet de violettes. Des violettes rouges, en l'occurrence, parce que se sentant roses. Jean Moulin pour les uns, Marianne pour les autres, l'interprète de Roi brandira cette mascotte géante avec fierté. 

Ouverture béante du Stade de France

Et après avoir parcouru majestueusement les 666 mètres d'une chevauchée lunaire effectuée en lévitation grâce à des câbles invisibles, car transgenres, eux aussi,, Bilal Hassani agitera cette mascotte en plastique, avec fougue et détermination, dans une ouverture béante monumentale représentée par l’ovale du toit du Stade de France. L'image d'un trou noir, l'abysse cosmique dans lequel il importe de jeter tous les préjugés liés au genre, et pour matérialiser le soutien total dont les nations éclairées font montre « Quoi qu'il en coûte ! » envers les victimes des discriminations sexistes, homophobes, transgenres et Cie à travers le monde.

C'est beau !

Inclusif, non discriminatoire, soucieux de l’environnement, et dans le plus pur respect de l’Histoire et de l’esprit des Jeux olympiques, voilà le clou de ce spectacle financé par vos soins (et avec votre argent), chers contribuables.

La suite ? Censure institutionnalisée oblige, je laisse la parole à Georges Brassens. Les paroles, plus exactement. Celles de la première partie du dernier couplet de la chanson « Le Gorille » (4), sortie en 1952 au sein de l'album « La mauvaise réputation » : « La suite serait délectable, malheureusement, je ne peux, pas la dire et c'est regrettable, ça nous aurait fait rire un peu. »

Mais, Thomas Jolly connaîtra-t-il ces références ? Allez rendez-vous lundi pour commenter le match. Deux choses sont sûres. Une, malgré la moisson de médailles, dont il conviendra de vérifier les exceptions sur les produits dopants dont certains sportifs auraient pu bénéficier, ce n'est pas forcément en bien que nous parlerons longtemps de ces jeux. Et, deux, la facture, nous la paierons encore et encore

 

1) et, évidemment, en l'occurrence, « les méchants », ce sont les odieux opposants au « progrès », réfractaires qu'ils sont - allez savoir pourquoi ? - à ce que, en démocratie, la volonté des minorités s'impose à la majorité. Ah ça, c'est sûr ! Plus extrême drouaaate que ça, « tumeur » ! (Desproges)

2) Alain Weill confirme : https://www.lexpress.fr/societe/paris-2024-tom-cruise-phoenix-que-sait-on-de-la-ceremonie-de-cloture-a-j-4-RHGJGOSTZFAWPGIMC3LCME5EM4/

3) à l'heure où je vous écris ceci, des bruits courent selon lesquels un changement de programme dans le contenu de la cérémonie de clôture ayant été décidé, suite au tollé, à l'international, provoqué par le contenu de la cérémonie d'ouverture, l'affiche officielle de la cérémonie de clôture pourrait être remplacée par une autre, qui donc correspondrait à ce changement de programme.

4) On imagine mal l'auteur du « Pornographe » brider ses élans anars. Georges Brassens a pourtant coupé dans son « Gorille. » « Et de son propre chef ! » rappellent Emmanuel Pierrat et Aurélie Sfez, dans « 100 chansons censurées » (Hoëbeke/Radio France éditions). Voici quel était son contenu :

« Nous terminerons cette histoire, par un conseil aux chats fourrés, redoutant l'attaque notoire, qu'un d'eux subit dans les fourrés. Quand un singe fauteur d'opprobre, hante les rues de leur quartier, ils n'ont qu'à retirer leur robe, ou mieux, à changer de métier. » https://youtu.be/y5Hb5I67Qpc

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