Casino Macron : faites vos jeux. Rien ne va plus.
EDITO - À tous les coups on perd. Et pour cause !
Le croupier en chef est enivré de lui-même, au risque de mépriser employés et clients. Prêt à enfreindre toutes les règles, « en même temps », non seulement il nie les violer, mais de plus il accuse éhontément tous les autres joueurs de tricher.
Car en outre, Monsieur s'impose à la table en tant que, selon lui, le joueur principal au Casino des Nations. Le super V.I.P.. qui de plus est guidé par un don messianique. Serait-ce un don qu'il n’a en réalité que dans un métaverse où tout est permis ? Les fruits moisis d'un complexe de supériorité, qui est savamment entretenu par ceux qui tirent les ficelles en coulisses, via des médias mainstream utilisés à cet effet ?
C'est du blabla. Il n'y a pas plus de don messianique, que de vérité dans ses discours. C'est juste un beau parleur tiré à quatre épingles, doté d'un disque dur XXL, qui récite, sous forme d'écholalies, le baratin préétabli en haut lieu. Des élucubrations dont il est difficile de comprendre un « traître » mot (c'est le cas de le dire) puisqu'en fait, par définition, il n'y a rien à comprendre dans des élucubrations. Des vaticinations, plus exactement, en l'occurrence, l'oracle putatif Macron nous ressortant à chaque intervention publique, la même « prophétie pompeuse. » (1)
Ce sont les sempiternelles circonvolutions d'un séducteur à deux balles, qui méprise la Terre parce que, l'inversion accusatoire étant sa stratégie de communication, cette ridicule petite planète, Jupiter ne la trouve pas digne de lui. Et, plus grave encore, la Terre est peuplée d'imbéciles incapables d'atteindre un jour, le niveau d'élévation intellectuelle stratosphérique qu'il a, lui, le matin au réveil.
Du coup, s’il se demande ce qu’il fait là. Rassurez-vous Monsieur le Président, nous aussi !
Un psychanalyste observe et dit : « Emmanuel Macron n'a pas une once de beauté intérieure. » Puis il ajoute cela : « Ce qu'il aime, à par lui-même, c’est la mort. Mais pas la sienne. Non. Celle des autres. » D’où l’usage de sa phrase « nous sommes en guerre » lors de son discours du 17 mars 2020, il y a 4 ans aujourd’hui annonçant un confinement total qui entraina une confusion totale : "Une chose est sûre: au sortir de cette crise sanitaire sans précédent, il faudra en tirer les leçons. Car le coût pour l'économie sera sans pareil et chacun retiendra sa leçon personnelle. Espérons que cette leçon individuelle se retrouvera dans le collectif". Pour reprendre une citation de Gide dans Nourriture Terrestre "Une pas assez constante pensée de la mort n’a pas donné assez de prix au plus petit instant de ma vie" avais-je écrit.
Pour ce qui est de jouer au vaticinateur, en sa dernière allocution télévisée Emmanuel Macron vient une nouvelle fois de récidiver. En effet, il a encore prophétisé. Des formules choc niaises, mais qui hélas ont un impact important sur le Français hypnotisé, ou « lobotomisé » plutôt qu'il est depuis l'enfance, par l’usine à fabriquer des crétins qu'est devenue l'éducation nationale avec la normalisation progressiste (« Le bac pour tous quoi qu’il en coûte ») vérolée d'un wokisme dégénérescent (2) ; et par une propagande étatique incessante qui intervient dans tous les domaines, et avec une l'adhésion qui se fait sous la contrainte d'être sinon mis au ban et durement sanctionné d’exclusion sociale ou pire (poursuites judiciaires).
Voici, parmi les formules en ce sens dont l'intéressé a usé avant-hier, l'exemple le plus symptomatique de cette ingénierie sociale version Emmanuel Macron : « Il n'y aura pas de paix pour les Français, tant qu'il n'y aura pas de paix en Ukraine. »
Ah bon ? Mince alors !
Hé ! Guibord Macron, nous, les Français, nous sommes en paix. C'est vous seul qui êtes en guerre. En guerre contre la paix. En guerre contre les Français. Ça ne vous suffit pas d'avoir déjà détruit en France industrie, énergie, agriculture, services publics, cohésion sociale et Cie, donc voulez-vous aussi nous éliminer physiquement, hommes, femmes et enfants ?
Ma question est légitime. Ceci tout particulièrement lorsqu'on fait dûment référence au début complètement lunaire dont nous a gratifié le duo « Emmanuel Macron / Anne-Sophie Lapix » (« clown blanc / clown noir »), cette dernière, comme convenu en off à l'avance avec lui, lui ayant tendu la perche à cet effet, ce qui a parfaitement posé le décor :
- (Anne-Sophie Lapix) « Alors, est-ce qu'on a bien compris ? Est-ce que vous envisagez d'envoyer des troupes occidentales, françaises, en Ukraine ? »
- (Emmanuel Macron) « Bonsoir et bienvenue. Vous êtes assis devant moi. Est-ce que vous êtes debout ? Non. Est-ce que vous excluez de vous lever, à la fin de l'interview ? À coup sûr vous n'allez pas l'exclure. »
- (Anne-Sophie Lapix) « On est même sûr de le faire ? »
- (Emmanuel Macron) « Voilà. »
Du Jean Castex dans le texte, ex-faire valoir officiel d'Emmanuel Macron. Son Premier Ministre version Bourvil, qui (raison officielle que je viens d'inventer), dans une sorte d'hommage inversé « maladroit » (c'est sa spécialité) rendu là à France-Gall et Michel Berger à l'insu de son plein gré, nous fit savoir en ces mots, au plus fort des restrictions covid, qu'il ne voulait pas jouer du piano debout, mais prendre le café assis : « Vous pourrez prendre votre café debout, mais seulement de manière assise. » (3)
Alors, excusez-moi, mais quand on se sent obligé de monter un tel cirque, et de surjouer ça plus médiocrement encore qu'un bègue enroué (4) s'essayant au lyrisme, c'est que vraiment on sait pertinemment qu'on n'est aucunement crédible. En premier lieu auprès de ceux qu'on a désignés comme étant ses adversaires à la table. En l'espèce Vladimir Poutine et Xi Jinping, le Président russe et son homologue chinois : deux joueurs d'échecs ou de go qui accompagnés de sagesse et patience pour tenir sur la durée, ont en la matière, une expérience dont Jupiter manque cruellement. Pire qu'un enfant de six ans champion de jeux vidéo, qui, dans la vraie vie, provoqueraient des soldats d'élites, des combattants aguerris sur le champ de bataille, dans un combat à mort, avec pour seule arme à disposition et obligatoire à manier, une hallebarde, et avec pour unique expérience dans le combat rapproché... d'être imbattable sur « Battlefield 5. » (5)
À moins que... À moins qu'en fait Emmanuel Macron soit un comédien performant qui feint d'être nul afin que, bonnes poires, les Français lui trouvent des excuses. Qu'ils lui pardonnent de les conduire à leur perte soi-disant « involontairement », du fait d'une incompétence originelle dont il n'a jamais pu se débarrasser, accaparé qu'il a été par le destin : après une crise sanitaire qui lui est tombée dessus « Et c'est donc par le plus grand des hasards », et une crise économique franco-française à laquelle, évidemment, il est totalement étranger, ne voilà-t-y pas que le méchant Vladimir Poutine a décidé d'envahir l'Ukraine, d'un coup, comme ça, sans raison, et avec en suite à ce « Parce que c'est notre projet ! » à lui, puisqu'il est très méchant, d'envahir toute l'Europe occidentale... et de revenir sur le mariage pour tous.
Cette seconde possibilité a beau avoir l'air farfelue de prime abord, tellement Emmanuel Macron semble être à des années-lumière de la réalité, elle n'est pas à exclure pour autant. C'est la raison pour laquelle elle sera le sujet principal d'un autre édito. Sans doute le prochain. Ou celui d'après.
Mais revenons à celui-ci.
Président d'une République française dont l'armée est sérieusement moins bien lotie, tant en nombre d'hommes qu'en quantité (la France dispose de moins d’une semaine de munition) et en qualité d'équipement, notamment en armes de nouvelle génération (ces missiles hyper-soniques), comparée à l'armée russe, c'est quasiment « à poil » qu'Emmanuel Macron s’est assis à la table de ce poker menteur.
Poutine a en mains une quinte flush, Macron, lui, une paire de deux. Et c'est ce dernier qui fait tapis ?
Et tant Poutine et Macron, que les autres chefs d'état du monde, savent que ce sont ces cartes-ci qu’ils ont en mains. D'où les très grandes difficultés à ne pas éclater de rire qu'ont les Chefs d'état partenaires économiques et militaires de Poutine, et l'effarement, la peur ô combien légitime de voir leurs pays rayés de la carte, chez ceux, Présidents et Premiers Ministres des pays membres de l'OTAN, qui dès lors se trouvent associés de force à cette folie. Cette course effrénée dans l'escalade verbale et les intentions belliqueuses affichées. Contraints de suivre ce « All in » qui n'a qu'une seule fin possible : la défaite. Une défaite synonyme d'anéantissement, tant de leur population (ça, la plupart des dirigeants européens s'en accommoderaient peut-être facilement), que de leur propre personne (et ça, par contre, ça leur pose un problème).
De surcroît, à l'époque de la dissuasion nucléaire, où « gagner la guerre revient à perdre la vie » (dans une sorte de suicide collectif commun que les belligérants imposent à eux-mêmes et à leurs adversaires), dorénavant il existe une variante.
Cette variante intervient quand l'un des deux camps (la Russie de Poutine) a la possibilité technologique d'anéantir l'autre camp (la France de Macron dont l'OTAN se désolidarisera si Donald Trump revient à la Maison Blanche fin 2024), sans que ce dernier ait le temps de réagir, d'user en riposte de l'arme atomique, et qu'en plus, il se trouve que, quand bien même il le faisait, cela serait de nul effet sur le camp adverse (la Russie de Poutine), celui-ci ayant, lui, les moyens technologiques d'intercepter les missiles dont le lancement matérialiserait cette riposte.
Dans de telles conditions, et elles semblent pleinement réunies concernant la Russie de Poutine et la France de Macron, un seul camp est détruit : celui qui n'a pas ces moyens technologiques.
Conclusion. Deux possibilités : soit Emmanuel Macron est ailleurs, dans son metaverse à lui, nullement au fait de cette évidence, soit il est tout à fait au fait de cette évidence.
Si c'est la première possibilité qui est effective, on est mal. On est très mal.
Les parlementaires français s'étant ralliés à « Guibord Macron s'en va-t'en guerre », ils vont valider toutes avancées allant vers le point de non-retour. Et composé exclusivement de Saint-Cyriens, l'état-major français exécutera aveuglement l'ordre de Macron de procéder à l'auto-destruction.
Donc à moins que quelqu'un procède sur la personne d'Emmanuel Macron, à une « mort assistée » (politiquement s'entend), une mort assistée tout court à l'institutionnalisation de laquelle le Président de la République vient à nouveau d'apporter son soutien (le projet de loi a été déposé sur le bureau de l'Assemblée), mais à laquelle, moi, bien entendu, je n'appelle pas (respect du suffrage universel et du droit à la vie obligent), ou à moins d'une disparition soudaine d'Emmanuel Macron, là, au plus tard en fin de semaine prochaine, causée par un turbo-cancer déclenché par un vaccin anti-covid dont il se serait paraît-il exempté (?), je ne vois pas qu'est-ce qui pourrait bien nous sauver.
Néanmoins j'espère me tromper.
Et si c'est la deuxième possibilité qui est effective ? C'est-à-dire si Emmanuel Macron est tout à fait au fait de l'évidence susdite, à savoir (je le rappelle exprès) que s'il est fait usage de l'arme atomique, la France sera rayée de la carte, par une Russie qui sera épargnée grâce à sa supériorité militaire technologique. (6)
Bin là aussi on est mal. Peut-être pire encore dans la mouise que si Emmanuel Macron n'est pas au fait de cette évidence. Pourquoi ?
Parce que cela signifierait que, soit Emmanuel Macron est effectivement le psychopathe amoral, narcissique que nous décrivent certains, et que pour donner libre cours à cette pathologie autodestructrice, il pourrait appuyer sur le mauvais bouton (celui du nucléaire), soit qu'en fait, au contraire d'être complètement déconnecté de la réalité, Emmanuel Macron sait parfaitement ce qu'il fait.
Dans ce second cas de figure, voilà en quoi consisterait véritablement l'échiquier géopolitique qui est le cadre de cette partie de poker menteur, un jeu mortel dont, quoi qu'il en soit véritablement, « kicéki » qui sera le dindon de la farce ? Le peuple européen en général, les Français en particulier.
Une gigantesque pièce de théâtre. Une scène géopolitique sur laquelle tous les participants à cette farce létale, suivent le scénario qui a été décidé par les propriétaires revendiqués des lieux : les membres de l'association de malfaiteurs autoproclamée « Le Nouvel Ordre Mondial. »
Mais à bien y réfléchir, peut-être que finalement cette hypothèse là des propriétaires du théâtre décidant à l'avance en coulisses, est l'hypothèse qui est la moins nécessairement funeste, pour les spectateurs impuissants que nous sommes, nous les peuples du monde.
Pardi ! L'exploitation de ce théâtre étant à la fois le gagne-pain de leurs propriétaires, et l'outil grâce auquel ils peuvent avoir une mainmise totale, sur des spectateurs à qui ils font payer immensément cher chacune des représentations, les propriétaires de ce théâtre seraient perdants, en fin de compte, s'ils éliminaient physiquement, un public qu'il leur suffit en fait de maintenir dans la peur constante, pour que la mascarade puisse se poursuivre à l'infini, et au bénéfice exclusif des propriétaires.
Mais bon, pas de bol pour nous, étant donné que ce sont peu ou prou les mêmes aujourd'hui qui tiennent la caisse qu'en 14-18 et en 39-45, il demeure possible qu'il y ait pour eux un intérêt qui m'échappe, dans une troisième guerre mondiale qui serait pourtant synonyme de destruction totale d'une Europe occidentale qui est le lieu principal, économiquement, du financement de ce théâtre, un marché qui absorbe une quantité non-négligeable, de la production de l'acteur incontournable dans ce domaine, à l'international, et allié premier de la Russie : la Chine.
C'est la raison pour laquelle dans « l'Art du compromis », j'ai appelé de mes vœux les puissants à faire usage de leur position dominante, un leadership économique, qui leur confère un devoir, celui d’avoir le courage de la Paix, et une force de dissuasion bien plus importante que l'arme nucléaire. Et surtout bien moins dangereuse pour l'intégrité physique des peuples.
J'y reviendrai demain. Et puisque c'est lié, j'en profiterai pour dûment terminer de vous exposer humblement, ce que je pense sincèrement pouvoir être la solution, la clef du coffre-fort funèbre dans lequel Emmanuel Macron s'emploie à nous enfermer, en montant toujours plus haut dans l'escalade guerrière verbale : l'intelligence dont doivent faire preuve les puissants d'opter pour la paix, et, avec les faits du réel, de prendre toutes mesures indispensables à faire entendre raison à Emmanuel Macron.
"La guerre n'a jamais amené la paix. Les compromis, si ! S'ils ont réellement la paix pour objectif, le devoir des puissants est d'apaiser les esprits."
A l'ère de la dissuasion nucléaire, " gagner la guerre, c'est perdre la vie", il faut donc se poser la question de gagner la… https://t.co/xEDWXKaRmo pic.twitter.com/bOp5YP37mW— Xavier Azalbert ◻ (@xazalbert) March 16, 2024
(1) définition de « Vaticinations » : « Oracle d'un vaticinateur. Prophétie rabâchée et pompeuse. »
(2) la destruction méthodique des valeurs ancestrales qui naguère ont fait la famille, structuré notre société, et forgé notre civilisation. Une civilisation hier grande, belle et forte, aujourd'hui mourante, malheureusement, rongée qu'elle est de toutes parts par ce cancer généralisé.
(3) c'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup.
(4) « Enroué : qui a contracté une altération de la voix par inflammation du larynx. »
(5) nom du jeu vidéo répertorié sur Google « Jeu vidéo de guerre le plus célèbre au monde. »
(6) moyens que la France elle n'a pas, car elle n’a jamais voulu écouter Jean-Pierre Petit, l’inventeur français de la technologie hyper sonique. On sera heureux de savoir qu'en France, des chercheurs qui trouvent, on en a ! (7)
(7) texte exact de la formule du Général de Gaulle : « Des chercheurs qui cherchent, on en trouve. Mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche. »
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