De la déconstruction de la civilisation occidentale traditionnelle et de ses valeurs
Comme promis in fine dans un de mes précédents édito (« I comme Icare »), je viens m'entretenir avec vous ce jour de la déconstruction de la civilisation occidentale traditionnelle et de ses valeurs.
Ce n'est pas un avis, c'est un constat. Une évidence dont, selon moi, il convient de faire état dans cet ordre-ci : c'est une destruction qui a été minutieusement programmée, elle est opérée de manière méthodique et continue, et elle est en cours de finalisation.
Pourquoi dans cet ordre ? Parce que c'est cet ordre qui permet de connaître au mieux et de façon exhaustive, tous les tenants et les aboutissants de la manœuvre ; notamment pour ce qui est d'avoir sans équivoque aucune la réponse à « LA » question fondamentale, celle qu'il y a obligatoirement lieu de se poser si on peut pouvoir analyser objectivement la situation : « À qui profite le crime ? »
En effet, quand la destruction d'une civilisation (quelle qu'elle soit) ne résulte pas d'une catastrophe naturelle (tremblement de terre, montée des eaux, éruption volcanique, météorite géante, glaciation des hauts, etc.), mais d'une intervention humaine, il s'agit nécessairement d'un crime.
Et bien qu'il est incontestable, car cela est déjà intervenu à plusieurs reprises, qu'une civilisation éminemment plus avancée technologiquement qu'une autre, peut l'éradiquer totalement ou presque dans un laps de temps extrêmement cours (les Mayas par les Conquistadors, les Aborigènes océaniens par les Anglo-saxons, les Sioux et les Apaches par les Américains), voire, dans l'absolu, faire disparaître cette civilisation instantanément (par exemple par le feu nucléaire), il n'empêche que la destruction d'une civilisation exige d'être minutieusement programmée pour intervenir.
Programmée par qui ? Une entité (un groupement de personnes ou d'intérêts) pour qui le maintien en place de la civilisation traditionnelle occidentale et ses valeurs ne servait pas ou ne servait plus au mieux ses intérêts (qui se caractérise souvent par un abus de minorité). Et une entité qui dès lors a œuvré simultanément pour donc à la fois détruire la civilisation occidentale traditionnelle et procéder à son remplacement par quelque chose d'autre : soit une autre civilisation, soit rien ; un no-man's land définitif ou une civilisation en jachère.
Pour démasquer l'entité coupable de ce crime, il faut savoir, d'une part, le plus précisément possible, quand les premiers leviers de cette destruction en cours ont été activés, et quels ont été ces leviers, et d'autre part si quelque chose d'autre est en train de remplacer la civilisation traditionnelle occidentale ; et auquel cas quel est cette autre chose.
Premièrement, pour pouvoir provoquer la destruction de la civilisation occidentale traditionnelle à tel moment précis, il fallait que ses fomenteurs aient les moyens de le faire précisément au moment où cette destruction a commencé. Et deuxièmement, si telle autre chose est effectivement en train de remplacer la civilisation occidentale traditionnelle, c'est que c'est cette autre chose-là qui est la plus encline à servir au mieux les intérêts des fomenteurs de cette destruction, en tout cas mieux que ne le fait ou ne l'a fait la civilisation occidentale traditionnelle. Dès lors, pour finir de complètement démasquer l'entité responsable de cette destruction, il nous suffira comparer cette autre chose avec la civilisation occidentale traditionnelle, voir quelles sont les caractéristiques qui les différencient au principal.
Et comme le début de la destruction de la civilisation occidentale traditionnelle s'est forcément matérialisé par une attaque dirigée contre une ou plusieurs de ses caractéristiques, commençons par lister les caractéristiques principales de la civilisation occidentale traditionnelle, puis voyons ensuite quelle a été ou quelles ont été celles qui ont été attaquées en premier, et quand.
Les caractéristiques principales de la civilisation occidentale traditionnelle, ce sont ses valeurs.
Au premier rang de celles-ci figurent la famille naturelle, l'amour du travail bien fait, le patriotisme, l'entraide et la proscription de la dépravation, de la luxure, du vice, et surtout la réfutation catégorique de l'aberration de tout ce qui manifestement va à l'encontre de la logique et du bon sens.
N'en déplaise à Emmanuel Macron et ses deux prédécesseurs à l’Élysée, œuvrer pour le respect des valeurs ci-dessus est bel et bien l'idiosyncrasie du peuple de France ancestral, fier d'être les fils de la civilisation occidentale traditionnelle version camembert et vin rouge : les Gaulois réfractaires.
Or c'est précisément à cette France-là que la législation s'est attaquée, et ceci quand exactement ? Dès le premier jour du mandat de Président de la République de Nicolas Sarkozy.
En effet, bien que, certes, c'est François Mitterrand qui a posé les bases idéologiques et juridiques de l'atteinte institutionnalisée à ces valeurs fondamentales de la France ancestrale, et qu'avant lui, dans l'ordre chronologique, Georges Pompidou l'a privée de son indépendance financière avec la loi du 1er janvier 1973 (qui a retiré à l'état la création monétaire et le droit d'emprunter directement, fonctions pourtant régaliennes au possible), et Valéry Giscard d'Estaing a engendré le déséquilibre, spirituel, sociale et culturel qui est criant hélas aujourd'hui avec sa loi sur le rapprochement familial (loi à propos de laquelle il a d'ailleurs dit ceci en 2019 : « Je ne savais pas qu'elle aurait à terme des conséquences à ce point catastrophiques. »), malgré cela, Nicolas Sarkozy qui a lancé l'assaut. C'est ensuite François Hollande qui l'a continué la guerre, et c'est Emmanuel Macron qui est en train de sonner la curée. De mener l’hallali. L'hallali de la classe moyenne française.
Et pour cause !
Outre le fait qu'incarner au mieux les valeurs qui font la France ancestrale, est l'apanage de la classe moyenne française, c'est sur la classe moyenne que repose la part la plus importante de la puissance économique de la France. D'où ces lois incessantes depuis 2007, que ces Présidents qui détestent la France « par définition », dirais-je, mondialistes qu'ils sont, qui pressent la classe moyenne jusqu’à en extraire tout le jus (pour ne pas dire le sang), et le ressenti qu’ont les artisans, commerçants et patrons de PME d'être les vaches-à-lait qu'on trait jusqu’à faire du lait en poudre.
Et force est pareillement de constater que, dans cette dernière partie du plan, l'importation en masse de migrants d'Afrique Noire totalement en non-adéquation avec ce qui constitue (vais-je dire pour dûment rester poli), le b.a-ba de la civilisation occidentale traditionnelle, cette importation nous permet de mieux voir quelle est cette autre chose (voir supra) avec laquelle les commanditaires du crime veulent remplacer la civilisation occidentale traditionnelle : une population sans racine, réfractaire aux valeurs de la civilisation occidentale traditionnelle, et qui dira amen à tout, obéira sans poser de questions... du moment que l'état lui assurera ce qu'on lui a faussement vendu comme étant la France : le revenu universel sans devoir travailler, et un toit et des soins médicaux gratuits.
Attention ! Pleinement conscient du fait que c'est la destruction de l'Afrique Noire par les mêmes criminels qui est la cause principale de ce trafic d'êtres humains, ce n'est nullement eux que je tiens pour responsables de la situation. Bien au contraire. Ceux qui s'emploient à respecter les lois françaises sont autant des victimes de la situation actuelle, que les Français qui n'ont rien pu faire pour s'opposer à la destruction de leur pays par leur « propres » dirigeants. Propres entre guillemets car nul citoyen français lambda, fût-il le pire des criminels de droit commun qui soit, n'a les mains aussi sales que les criminels en col blanc qui ont détruit l'Afrique Noire et détruit la civilisation occidentale traditionnelle. Les sangs versés à ces deux occasions et le préjudice à tous les niveaux sont mille, dix mille, cent mille, un million de fois pire que le plus sordide des faits divers.
Rappelez-vous, le candidat François Hollande a dit ceci tandis qu'il briguait l’Élysée en 2012 : « Mon ennemi, c'est la finance. » Ah ça, il a confirmé autant que faire se peut que, lorsqu'ils sont en campagne, le discours des politiciens consiste à désigner expressément leurs commanditaires.
Pardi !
Les tirades « choc » que, tous les médias convoqués à cet effet, les candidats lancent en meeting aux électeurs qu'ils tentent de convaincre, c'est de la tambouille politicienne. C'est l'exercice public lors duquel ces bonimenteurs s'amusent à nous dire exactement le contraire de la réalité, leur réalité.
Oui. Par son « Mon ennemi, c'est la finance », c'est bien « Mon commanditaire, c'est la finance » dont François Hollande nous a fait part à cette occasion. Chacune des positions qu'il a prises une fois élu Président de la République l'a prouvé davantage que la précédente, notamment les lois dites « Macron 1 » et « Macron 2 », assassines du droit du travail que l'actuel occupant de l’Élysée a fait passer lorsqu'il était son ministre de l'économie et des finances.
Derechef, sans ce pied à l'étrier que lui a mis François Hollande, Emmanuel Macron n'aurait jamais pu jouir du minimum de notoriété politique, qui était indispensable à ce que les médias mainstream, tous aux mains des milliardaires qui l'ont fait élire Président de la République, puissent nous l'imposer comme étant le candidat qui s'imposait, par un tapage unanime (télés, radios, presse écrite, internet) et incessant comme jamais auparavant dans l'histoire.
Voilà. Vous avez là l'entièreté des tenants et des aboutissants dont je vous ai fait état au tout début de cet édito. En tout cas dans la version qui est la mienne : l'aversion que j'ai de l'état dans lequel nos dirigeants ont mis le pays soutenus par les médias et avec la caution des élites. Et tout ça pourquoi ? Serait-ce pour qu'une poignée d'individus sans scrupule et déjà immensément riches avant, voient leur fortune portée à 5 ou 6 fois plus gigantesque encore ?
Décidément il semble bien qu’à chaque seconde qui passe la question que bien des français se posent en silence prenne son entière place : n’est-il est donc pas de plus en plus, plus que temps que nous donnions corps aux paroles de la Marseillaise ? Dans le respect du droit positif, cela va de soi.
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