Des Jeux Olympiques, obreptiques, occultiques et oculistiques

Auteur(s)
France-Soir
Publié le 24 juillet 2024 - 13:23
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Paris 2024
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France-Soir, @UrticaUrtica
Des Jeux Olympiques, obreptiques, occultiques et oculistiques
France-Soir, @UrticaUrtica

Oui. S'il vous plaît : autorisez-moi ces néologismes. 

« Occultiques » est tiré de « Occultisme » : « pratique des sciences occultes, doctrines et pratiques ésotériques établies sur des croyances en des forces irrationnelles. » ça, vous l'aviez deviné.

« Obreptiques », ensuite. Plus difficile, car tiré lui d'un nom commun moins connu : obreptice.

En voici la définition qu'en donne le Grand Robert : « Obreptice : se dit d’une décision, d’une grâce, d’un jugement obtenu sur la base d'une déclaration où un élément important a été dissimulé. »

Et, effectivement, tel est très notablement le cas des Jeux olympiques « Paris 2024 », puisque, c'est ici plusieurs éléments d'importance qui ont été dissimulés au grand public (j'y reviendrai). Un grand public qui décidément à des gros problèmes de vue ! En effet, les éléments liés aux JO « Paris 2024 » qui attestent de l'entourloupe « hénaurme » en laquelle ils consistent (pour le contribuable et le citoyen lambda), non dissimulés, mais que le grand public ne les perçoit pas.

C'est la raison pour laquelle j'ai ajouté « Oculistiques » concernant ces Jeux olympiques, l'oculistique étant la « partie de la médecine qui étudie et traite les affections de l’œil. »

Je m'explique.

Normalement, il est impossible, et interdit juridiquement, de « privatiser Paris », ceci allant contre l'intérêt des Français en général et des parisiens en particulier, ainsi que contre l'intérêt des touristes, surtout en période estivale et pour quelques motifs que ce soit.

Cependant, c'est en ce dessein égotique malsain, et but hélas atteint, que Paris a été investi, occupé, capturé et privatisé par Emmanuel Macron et Anne Hidalgo. Premièrement pour servir leurs images politiques personnelles respectives. Ensuite pour détourner l'attention des Français concernant l'origine des problèmes qu'ils rencontrent au quotidien, du fait de la gestion catastrophique du pays en général et de Paris en particulier. Troisièmement pour les intérêts privés (qui eux n'ont aucun lien avec l'amateurisme cher au Baron Pierre de Coubertin, initiateur des JO modernes) des membres directeurs du Comité International Olympique (C.I.O.). Et, quatrièmement, pour les intérêts privés des entreprises, des copains des copains ayant hérité des marchés publics (14 milliards d'euros au total) passés pour les travaux d'aménagement et de construction ordonnés à l'occasion de ces JO.

Oui, elle est là la véritable signification de « Paris 2024 » : les quatre paris (objet des quatre points ci-dessus) qu'ont faits Emmanuel Macron, Anne Hidalgo et Cie, à l'occasion de ces jeux olympiques, et qu'ils sont en passe de réaliser pleinement, tant en cette année 2024, que lors des suivantes.

Pourquoi ? Tout d’abord, parce que toutes les mesures coercitives officiellement liées à la sécurité des Jeux olympiques « Paris 2024 », pourraient être maintenues après les jeux. Tel sera l'aboutissement effectif, du prolongement ad vitam æternam de la loi d'urgence sanitaire adoptée le 30 mars 2020. Celle-là même dont nous avons subi les foudres au prétexte du covid, qui a permis d'imposer un soi-disant « vaccin », comme arme de destruction massive de la guerre contre un virus. Ce que j’ai nommé « le coup d’État d’urgence permanent ! »  Des restrictions des libertés publiques et privées, dont la sévérité et le champ d'application seront respectivement rehaussés et élargis par la loi de programmation militaire, la loi sur les dérives sectaires, ainsi que le Digital Services Act, cher à Thierry Breton, champion olympique de la discipline " technocratie européenne ".

Ensuite parce que ; excusez-moi, mais il faut vraiment être complètement aveugle ou il faut le faire exprès pour ne pas le voir ; la propagande étatique faite à l'occasion de ces JO vise à institutionnaliser le wokisme. À l'imposer subrepticement, insidieusement (ésotérisme, et messages et images subliminaux) comme norme politique, économique et sociale, et une « valeur » supérieure à toutes les autres (l'histoire commune et les lois naturelles notamment), « valeur » entre guillemets, car une dégénérescence intrinsèque manifeste ne peut pas revendiquer ce caractère.

Et quelle catastrophe pour l'image de la France à l'étranger, pays de la liberté et des droits de l'homme, la prison à ciel ouvert que Paris est devenu en 2024, à cause de ce « Paris 2024 », avec ses rues cernées de barrières, de grilles derrière lesquelles le public est parqué tels des criminels, ressemblant finalement à des animaux. Les « pigeons » dindon de la farce auxquels, en prime (c'est indiqué sur les panneaux), il est interdit de donner de la nourriture.

Pour les habitants des quartiers concernés (les zones rouges et les zones grises), c'est l'horreur ! Cloisonnés, fouillés et contrôlés à tous les carrefours et autres check-points (en anglais dans le texte puisque des policiers étrangers sont venus se mêler à la mêlée). Avec comme obligation d'avoir téléchargé le QR code, QR code à présenter aux policiers pour pouvoir circuler. De même pour les PME, les livreurs, chauffeurs de taxis et autres véhicules professionnels dont l'activité se situe là, géographiquement. Travailler pour eux est devenu quasiment impossible du fait de cette gabegie.

Quant aux hôtels, bars et restaurants de la capitale, à qui Anne Hidalgo (2) a vendu « Paris 2024 » comme étant la certitude de battre des records de fréquentation avant, pendant et après les jeux olympiques, et d'en tirer les bénéfices exceptionnels et faramineux qui vont avec. La Maire de Paris aurait omis de leur faire état d'une précision importante. Les profits colossaux et en tous genres que « Paris 2024 » a d'ores et déjà générés existent, et pour de vrai. Mais voilà, ce n'est pas dans les poches des professionnels du tourisme qu'ils ont atterris. C'est dans les poches des professionnels de l'abus de bien social, du recel d'abus de bien social et de l'escroquerie en bande organisée qui, ça oui ! se sont battus bec et ongles pour que les responsables du CIO attribuent les JO 2024 à la ville de Paris, en échange de quoi ils perçoivent une « modeste » contribution.

Si j'ai mis « modeste » entre guillemets, c'est parce qu'à l'inverse des dizaines de milliers de bénévoles qui vont trimer comme des esclaves gracieusement durant ces jeux olympiques 2024, les responsables du CIO, eux, vont grassement être payés, et à ne rien faire.

S'ajoutent à cela, les avantages en nature pharaoniques qu'ils se sont octroyés, et les prérogatives que l'État français et la mairie de Paris a consenti à leur concéder, dans ces disciplines qui relèvent pourtant d'ordinaire du domaine régalien : maintien de l'ordre public, sécurité sanitaire et sécurité physique des personnes et des biens.

Un constat fidèle des émoluments en pécuniaire outranciers et des avantages en nature mirobolants des responsables du CIO, d'une part, et de ce transfert de compétences inique d'autre part, est livré par Romain Molina dans cette vidéo :

NOTA : attention ! il y a de gros risques que vous soyez terriblement choqués.

Du coup, la logique, et surtout l'équité, la morale et la justice - la vraie ! - voudraient qu'on organisât des jeux « ochlocratiques », à savoir qu'un tribunal populaire décide (sans appel possible) des peines à prononcer contre tous ceux qui ont participé consciemment à cette entourloupe cabalistique, économique et d’ingénierie sociale que sont les Jeux Olympiques « Paris 2024. »

Pardi !

Ce n'est pas un hasard si « la populace » est la terminologie utilisée pour désigner le peuple, dans la définition que le dictionnaire donne du nom commun « ochlocratie » : « système politique où le pouvoir est détenu par la populace. »

Diable !

Si le pouvoir appartenait véritablement au peuple  (1), les personnes en charge d'exercer ce pouvoir que sont les dirigeants politiques, les responsables des organes de contrôle et les magistrats, devraient rendre compte au peuple, de la gestion du pouvoir.

Où ça ? Devant un tribunal populaire, bien sûr !

Et là, évidemment, les petits et grands arrangements entre copains, fraternels et autres, du style classement sans suite, non-lieu, relaxe, acquittement et dispense de peine, etc., tout cela n'aurait plus cours. Tout cela serait remplacé par des peines automatiques et éminemment lourdes, à savoir en relation avec la gravité suprême d'avoir trahi le souverain.

D'avoir « trahi la confiance du peuple français », plutôt, pour reprendre la formule utilisée par le Tribunal correctionnel de Paris, pour justifier sa décision de la culpabilité prise à l'encontre d'Alain Juppé, pour sa participation centrale dans les magouilles financières de l'ex-RPR : des délits punis de dix ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende. Des délits pour lesquels, néanmoins, l'ex-Premier Ministre, ex-ministre des Affaires étrangères et européennes, ex-ministre de la Défense, ex-ministre de l'Écologie, ex-ministre du Budget, ex-porte-parole du Gouvernement, ex-député, ex-député européen, ex-maire du 18ᵉ arrondissement de Paris et ex-maire de Bordeaux Alain Juppé, a été condamné à un an de prison avec sursis seulement. Et, en bonus, il est nommé au Conseil constitutionnel par le président de la République, une nomination validée par les copains politiciens d'Alain Juppé que sont les membres de l'Assemblée nationale et du Sénat.

J'oubliais que le ministre de l’Intérieur démissionnaire s’est fendu d’un courrier sur papier à entête de son ministère, chose normalement proscrite. Un graphologue découvrant la calligraphie du sieur Darmanin a fait ce commentaire : « Si ces lignes sont réellement celle du ministre, il est difficile d’y voir celle d’un homme incarnant la droiture et la force en qui on pourrait avoir confiance. » Avant d’apporter à cela la justification suivante : « Cette calligraphie comprend de fortes variations et une absence de cohérence dans les lettres, dénotant une personne au caractère peu assuré, potentiellement instable, et de faible volonté, avec une tendance dépressive. Cependant, la remontée de lignes montre un dynamisme à sursaut ».

Quant au président Macron, avant la cérémonie d'ouverture des JO, il a convié, quelque 110 personnalités choisies à un diner royal sous la pyramide du Louvre. Tout cela afin de prendre des engagements qu'il juge important ! 

Cependant, pas plus tard qu'hier soir, dans une interview télévisée, il expliquait aux Français qu'il ne nommerait pas de premier ministre avant la mi-aôut.  Si cela s'annonce sportif pour les JO, le terrain de la politique française reste miné et avoir un gouvernement ne semble pas être important pour le président alors qu'en septembre des échéances critiques arrivent sur la gestion de la dette française ! Les "impôts" n'ont toujours pas été inscrits au programme des JO même si la France est, en la matière, championne du monde toutes catégories confondues.   

Cela promet pour les Jeux. Et, Vive la France !

Image fournie par une lectrice de France-Soir

1) ce qui-là oui, serait une véritable démocratie, à savoir une démocratie directe, la démocratie représentative n'étant qu'un leurre. Le voile que la République a posé sur les yeux des Français lorsqu'elle a renversé la monarchie, et y a substitué l'oligarchie bourgeoise que l'on subit depuis lors. Un voile dont le port est imposé par le corollaire spirituel de cet accaparement illégitime, collusoire et occulte de tous les pouvoirs : la laïcité.

2) d'où l'honneur que Bernard Castaingts lui a fait d'être l'objet de cette parodie : « Anne Hidalgo » ; une reprise de « Santiano ! » un tantinet peu complaisante, mais objective, et qui dès lors ne devrait pas faire que - « ô Bonne-Mère ! » (3) - la maire de Paris soit aigrie. Que son âme erre amère dans l'aire des J.O., cela même si, sous l'ère Hidalgo, il y a de l'orage dans l'air.

3) cet avis émane d'un fan de Raymond Devos qui « habiteuh Marseilleuh », peuchère !

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