Covid-19 : le paracétamol aurait-il tué ?
L'essence du médecin est de soigner, soigner avant tout. La science vient ensuite ; le soin s'aide de la science, pas l'inverse.
La pandémie de la COVID 19 serait-elle la première maladie que les médecins auraient décidé de ne pas soigner ? Écoutez le professeur Chabrière ! Si, à l'IHU, la bithérapie hydroxychloroquine et azithromycine a présenté une incontestable efficacité, d'ailleurs publiée dans moult articles, une clef de leurs résultats, bien meilleurs que dans les autres centres français, réside également dans le soin du malade, qui n'est pas renvoyé chez lui avec un peu de paracétamol pour attendre l'asphyxie.
Rappelons les armes médicamenteuses dont nous disposons contre le coronavirus : le traitement antiviral, les adjuvants, et le vaccin.
La bithérapie hydroxychloroquine et azithromycine a montré son efficacité dans de nombreuses études, souvent observationnelles, attirant par la même la foudre des adeptes du dogme de la randomisation double aveugle. Rappelons que les études randomisées peuvent présenter des biais (par exemple ici, le fait de donner ce traitement a des patients hospitalisés, donc en fin de phase virale ou début de phase inflammatoire, ce qui constitue un contresens) ; et que les études observationnelles décrivent au mieux la réalité et toute la finesse d'une prise en charge. Rappelons aussi que la fameuse méta-analyse de Fiolet et al sur le sujet demeurera un modèle de brigandage, de part ses erreurs statistiques et en raison de la mécompréhension évidente des étapes de la maladie.
Parlons brièvement du Remdesivir, à qui on peut attribuer, même avant toute étude un carton rouge. Les études n'ont du reste pas montré d'efficacité de ce médicament, de surcroît particulièrement toxique en particulier pour les reins. Il est évident qu'on ne peut donner à grande échelle un tel médicament, dangereux et d'administration difficile (voie intra veineuse), très coûteux, en phase virale précoce, sachant que la maladie est bénigne dans plus de 90 % des cas, et que donner ce médicament plus tard, en phase inflammatoire (où il n'y a plus de virus) est un contresens (encore).
Les vitamines, en particulier la vitamine D, et le zinc (intervenant dans l'immunité), peuvent avoir leur place. Laissons braire les apôtres de la zététique et autres médecins "fakemed" enfonceurs de portes ouvertes. A défaut d'efficacité, ces compléments ne feront pas de mal.
Plus récemment, l'ivermectine (médicament antiparasitaire habituellement employé dans la gale ou l'onchocercose) semble être particulièrement efficace. Il s'agit d'un médicament peu onéreux, bien toléré, et pris pendant peu de temps (de un à quatre jours). De nombreuses études sont en faveur d'une réduction drastique du nombre de patients hospitalisés et de formes graves.
Nous ne nous étendrons pas plus, car tout dans l’article, un traitement efficace existe mais il est ignoré, et ce traitement peut s'associer à l'hydroxychloroquine.
Un bref mot sur le Rivotril (clonazepam) employé en EHPAD dans des situations non palliatives ainsi que le stipule le décret. Ce médicament est un dépresseur respiratoire : l'employer pour le traitement d'une maladie pulmonaire asphyxiante est un contresens (encore et encore), et nous pensons, un acte qualifiable d'euthanasie active.
II. - Par dérogation à l'article L. 5121-12-1 du code de la santé publique, la spécialité pharmaceutique Rivotril ® sous forme injectable peut faire l'objet d'une dispensation, par les pharmacies d'officine en vue de la prise en charge des patients atteints ou susceptibles d'être atteints par le virus SARS-CoV-2 dont l'état clinique le justifie sur présentation d'une ordonnance médicale portant la mention « Prescription Hors AMM dans le cadre du covid-19 ».
Lorsqu'il prescrit la spécialité pharmaceutique mentionnée au premier alinéa en dehors du cadre de leur autorisation de mise sur le marché, le médecin se conforme aux protocoles exceptionnels et transitoires relatifs, d'une part, à la prise en charge de la dyspnée et, d'autre part, à la prise en charge palliative de la détresse respiratoire, établis par la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs et mis en ligne sur son site.
Qu'en est -il du vaccin ? Il est tout à fait raisonnable de penser que le vaccin n'aurait pas eu lieu d'être si l'on avait soigné cette maladie et si l'on n'avait pas fabriqué un formidable incubateur de mutation par le confinement, prolongeant l'épidémie. Mais nous adopterons le principe de réalité : le soin a été empêché, et il faut bien lutter contre l'épidémie. Nous ne serons donc pas « anti-vaccin », comme certains le prétendent trop rapidement. Il est en effet d'ailleurs idiot d'être « pro » ou « anti-vaccin » : un vaccin est tout simplement un médicament qui s'évalue et qui au terme de l'évaluation présente des bénéfices et des risques. Et justement, il faut bien reconnaître que les vaccins ont été peu évalués (avec une communication émanant principalement des firmes pharmaceutiques, donc emplies de conflits d'intérêt), que le vaccin ARN est méconnu (utilisé pour la première fois chez l'homme), et que des complications sont à redouter :
- « maladie aggravée associée à la vaccination » (VAED, vaccine-associated enhanced disease)
- En médecine vétérinaire, certains vaccins (VRSB et coronavirus) sont contre indiqués chez les animaux malades ! Que pourrait -il se passer si l’on vaccine sans discernement la population française ?
La presse spécialisée pour les animaux indique clairement qu’il ne faut pas vacciner en urgence les veaux infectés par le VRSB. Ce qui est confirmé dans la notice de santé publique du Rotavec un vaccin contre les coronavirus à destinations des bovins.
Bien évidemment, si le vaccin est efficace, s'il évite les formes graves, et ne présente pas d'effet secondaire rédhibitoire, nous n'aurions qu'à nous en féliciter. Pour l'heure, évitons le panurgisme bêlant, attendons prudemment, et observons.
Venons-en à ce qui pourrait être L'UN DES CLOUS DU SCANDALE SANITAIRE. Souvenez-vous que les patients malades de la COVID ont été renvoyés chez eux avec un traitement par PARACETAMOL. Le paracétamol est un médicament abondamment prescrit et loin d’être anodin en raison de sa toxicité hépatique. Il est en effet le premier pourvoyeur de greffe de foie d’origine médicamenteuse. Etait-ce soigner ? Peut-être, dans la mesure où le paracétamol fait tomber la fièvre et améliore le confort des patients. Cependant, la fièvre a une raison d'être : il s'agit d'un mécanisme de défense bien connu de l'organisme face à l'infection. D'ailleurs, en pédiatrie, les nouvelles recommandations HAS ne préconisent plus de faire "tomber" systématiquement la fièvre, sauf cas particuliers :
Prise en charge de la fièvre chez l’enfant – recommandations HAS : Rôle physiopathologique de la fièvre
La fièvre est un des moyens de réponse de l’organisme aux infections. Elle est également présente dans les maladies inflammatoires, rares chez l’enfant. La fièvre peut avoir un effet bénéfique lors d’infections invasives sévères (purpura infectieux, septicémie) et il a été observé que des infections graves non fébriles étaient associées à une augmentation de la mortalité. Par ailleurs, quelques publications indiquent que l’utilisation d’antipyrétiques pourrait retarder la guérison de certaines infections virales
Le paracétamol, en faisant baisser la température diminue le taux et l'activité de l'interféron, molécule antivirale produite par l'organisme.
« Nos résultats suggèrent que la température d’incubation élevée potentialise l’antiviral et les activités antiprolifératives ... » Influences de la température sur différentes activités humaines d’interféron alpha. (Hirai N, Hill NO, Osther K.)
Des températures plus basses réduisent l’activité de l’interféron de type I et favorisent l’arthrite alphavirale (Prow NA, Tang B, Gardner J, et al.. PLoS Pathog).
Il est par ailleurs publié qu'un bas taux d'interféron est associé aux formes graves de la maladie (Activité altérée d’interféron de type I et réponses inflammatoires dans les patients graves de COVID-19 Hadjadj J, Yatim N, Barnabei L, et al.).
Au 6 janvier 2021, on dénombre 2 680 239 cas de COVID confirmés, 66 282 décès dont beaucoup n’ont malheureusement pas bénéficié des traitements anti-viraux que nous avons évoqués.
Les courbes de prescription, en particulier chez les personnes âgées montrent en revanche un net pic de consommation de paracétamol pendant le pic épidémique.
La délivrance de paracétamol a augmenté en février 2020 d’un million et demi de personnes (semaines 12 et 13). Ces courbes (rapport ANSM) ont pu être écrêtées par les restrictions à la vente de paracétamol dans les pharmacies suite à la surconsommation.
Le paracétamol, employé à tour de bras chez tous les malades aura pu être délétère, et avoir précipité l'évolution vers la phase inflammatoire mortelle de la maladie. Tout ceci était pourtant connu.
Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise nous demande le Professeur Perronne. Que répondre sinon une de plus…
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