Rapport de l'ATIH : une mise en lumière d'un mensonge d'État
TRIBUNE — Bien évidemment, les médias "mainstream", les politiques et les usuriers de la science tentent de minimiser les conséquences du rapport de l'ATIH (Agence technique de l'information sur l'hospitalisation) qui fait mention de seulement 2 % d'hospitalisations et 5 % des soins critiques dus à la Covid-19. C'est de bonne guerre, ils risquent tous des poursuites pénales, complices de cette mascarade aux conséquences funestes : augmentation de la misère, dépression et suicide au plus haut, droits fondamentaux et libertés publiques bafoués, expérimentation sur l’humain non fondée scientifiquement, etc.
Dans un premier temps, reprenons donc ce rapport. En moyenne sur l'année, 2 % des hospitalisations en Médecine Chirurgie Obstétrique (MCO) et 5 % des soins critiques étaient dus à la Covid-19 :
La parole est à la défense. Nos vendeurs de peur et inquisiteurs de la pensée critique ont vite fait d'expliquer à la plèbe que ces chiffres accusateurs ne reflétaient pas la réalité, et qu'il fallait tenir compte des pics et du nombre de jours d'hospitalisation. Citons par exemple l'inénarrable service "fact-checking" du journal Libération : « Le calcul de la part des patients Covid sur la totalité des patients sur toute l’année aboutit à "lisser" ces fortes variations, et ne rend donc pas compte des phases de saturation hospitalière lors les pics épidémiques. » Soit, regardons les pics. La semaine du 30 mars au 6 avril 2020 représente le pic le plus haut. Il y a environ 35 000 hospitalisations pour la Covid-19. À peine 3 % des hospitalisations sur cette période, qui habituellement enregistre des taux records d'hospitalisations toutes causes :
En effet, en mars 2020, il y a eu 1 239 700 hospitalisations, soit environ 275 500 hebdomadaires. C’est encore plus parlant sur les mois de mars et avril en entier :
— En mars, il y a eu 1 216 400 hospitalisations hors cas Covid-19, soit 98,12 %, donc 1,88 % hospitalisés pour Covid-19.
— En avril, il y a eu 703 000 hospitalisés hors covid-19 sur 760 000 hospitalisés en tout, soit 92,5 %, donc 7,5 % hospitalisés pour Covid-19.
Le chiffre d’avril semble moins sévère pour nos dirigeants, mais c’est un trompe-l'œil : le nombre d’hospitalisations total est extrêmement bas, du fait des mesures prises, et nous verrons que cela induit des chefs d’accusation encore plus graves pour nos dirigeants politiques et leurs complices.
En tout état de cause, l'argument que les 2 % d'hospitalisations pour Covid-19 ne sont qu’une moyenne annuelle qui ne reflète pas la saturation à un instant T est non recevable, l'écart à la moyenne, entre 1 à 5 points, étant insignifiant. Mieux, sur les mois de mars 2020, au pire de la flandémie, il y avait moins de 2 % d'hospitalisations pour Covid ! Au moins d’avril, on atteint 7,5 % du fait d’une baisse spectaculaire du nombre d’hospitalisations totales.
Nous avons déjà là tous les éléments d’un scandale d’État.
Mais, c'est là que nos accusés opposeront qu’il y avait des disparités régionales et que certaines régions étaient plus que saturées. Cela est déjà un aveu : les mesures liberticides, les assignations à résidence, la laisse d'un kilomètre de diamètre, les attestations avec amendes à la clef, étaient appliquées à l’aveugle sur tout le territoire, alors même qu’ils reconnaissent que seules l’Île-de-France et le Grand Est étaient concernés. De surcroît, tout en grandiloquence, notre ministre de la Santé, toujours accompagné des médias complices, prétendait organiser les transferts de malades en fanfare, souhaitant marquer les esprits, alors que tous les ans ces transferts ont lieu. Or, la plupart des hôpitaux au niveau national, notamment ceux des régions limitrophes, n’étant pas du tout saturés, et même en baisse d’activité, cela aurait dû largement suffire. À moins que les patients en États grave ne jonchent quotidiennement les allées des hôpitaux de ces deux régions. Allons donc voir ces deux régions.
Au niveau annuel, la saturation des hôpitaux dans ces deux régions est très loin d’être frappante : il y a eu comme dans le reste du territoire, une chute importante du nombre d’hospitalisations dans ces deux régions. Les médecins ont eu moins de travail qu’en 2019. Dans le Grand Est, 13,5 % d’hospitalisations en moins par rapport à 2019 ; en Île-de-France, 14 % en moins. Roulement de tambour : Grand Est, 1,82 % des hospitalisations pour Covid-19 en 2020 ; Île-de-France, 2,16 % !
Là encore, focalisons-nous sur les pics. Il est difficile d’avoir accès à un document précis, mais la DREES (direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques) a rédigé un document sur les hospitalisations hors Covid en 2020 (3) et le contenu est déjà édifiant : les hospitalisations hors Covid ont baissé de plus de 56 % lors de la première vague en Île-de-France et dans le Grand Est. Manifestement de la place avait été faite, peut-être des déprogrammations, mais les hôpitaux de ces deux régions n’ont probablement jamais été si peu occupés hors covid en cette saison hivernale. Ils ont été littéralement vidés. Il y avait donc de la place.
C’est d’ailleurs ce chiffre qui démontre la gravité des faits : la chute spectaculaire du nombre d’hospitalisations en 2020 par rapport aux années précédentes. Comme le montre ce tableau ci-dessus, au plus fort de la crise, le nombre de séjours s’effondre, 27,6 % en mars 2020 et 53 % en avril 2020 ! Jamais les hôpitaux n’ont été aussi peu occupés en plein hiver, et malgré cela le taux d’hospitalisation pour Covid-19 reste très bas.
Jusque-là, les charges retenues contre Olivier Véran, Emmanuel Macron, Jean Castex, les médias "mainstream" et les médecins médiatisés ne consistaient qu’en parjure, usage de faux, tromperie aggravée, etc. Là, il est question de mise en danger de la vie d’autrui. Au plus fort de la crise dans le Grand Est, au début du mois d’avril, il y eut 5 000 patients hospitalisés pour Covid-19 et 971 patients en soins critiques. En Île-de-France, on atteindra 13 000 personnes hospitalisées pour Covid-19 et jusqu’à 2 700 personnes en soins critiques dans la même période.
Il y a 1 714 lits de soins critiques dans le Grand Est et 4 018 en Île-de-France. Il y a 20 000 lits d’hospitalisations MCO dans le Grand Est, 21 000 lits dans le public en Île-de-France et 10 000 lits dans le privé. Il n’y avait donc que 56 % des lits en soins critiques occupés par des patients Covid-19 au plus fort de la crise dans le Grand Est, et 67 % en Île-de-France. Pour les hospitalisations, il y avait au plus fort de la crise, 25 % d’hospitalisations Covid-19 dans le Grand Est et 61 % en Île-de-France. Le Grand Est n’était donc clairement pas saturé. Pour l’Île-de-France, il y avait effectivement une occupation importante, mais il n'avait pas saturation comme cela est pourtant toujours le cas en hiver depuis très longtemps (4). Épidémie de grippe 2017, je cite : « Il restait samedi des lits disponibles en réanimation, dix pour l'ensemble des hôpitaux », assurait-on, alors que le médecin Patrice Pelloux faisait lui état d'un seul lit vacant en réanimation. L'urgentiste reproche aux autorités « de n'avoir pas cette année encore anticipé l'épidémie » qui, si elle est « assez soutenue », n'a « rien d'exceptionnel ». Les agences régionales de santé « multiplient les demandes aux hôpitaux d'ouvrir des lits supplémentaires alors que ce sont elles qui ont imposé aux mêmes hôpitaux de réduire leurs capacités ces dernières années ». En fait, l’occupation des hôpitaux pour ces régions était moins importante pour la Covid-19 que pour les années précédentes avec la grippe.
"Olivier Véran ment. Il n’y avait pas 4 000 patients en réanimation, mais 4 000 patients en soins critiques."
En effet, si l’on considère que le nombre d’hospitalisations a baissé hors Covid-19 de plus de 56 % dans ces deux régions, et en considérant les transferts vers d’autres régions pour l’Île-de-France, seule région vraiment sur-occupée, du moins d’après les chiffres fournis par l’AP-HP, on aurait dû être très loin de la saturation de notre système hospitalier. Et cela sans compter non plus sur les lits disponibles dans le privé. Il y avait beaucoup de marge dans ces deux régions, et au regard de la baisse d’activité dans toutes les autres régions, il y avait bien des possibilités avant de parler de saturation, d’enfermer tous les Français et surtout de déprogrammer des opérations parfois urgentes.
Nous sommes donc bien devant une flandémie, une mascarade, un parjure du ministre de la Santé avec la complicité des médias, de tous les dirigeants politiques, des médecins et scientifiques. En effet, si nous nous référons aux déclarations de l’époque, le décalage avec les données réelles est sans appel. Olivier Véran, le 17 mars 2020 : « Au total nous avons environ 6 000 lits aujourd'hui de soins critiques, il y a un peu moins de 4 000 lits qui sont occupés par des malades, nous continuons de libérer de la place, c'est-à-dire quand des patients sortent, eh bien il y a moins de patients qui rentrent puisque nous avons supprimé toute l'activité réglée et chirurgicale, et donc il y a encore 2 000 lits qui sont libres sur le territoire national. »
Olivier Véran ment lorsqu’il affirme cela. Il n’y avait pas 4 000 patients en réanimation, mais 4 000 patients en soins critiques. C’est très facile à démontrer, les régions Grand Est et Île-de-France totalisent à elles seules 3 671 patients en réanimation. Et comme tous ces services ont été regroupés sous l’item soins critiques durant la crise, cela signifierait que plus de 90 % des patients Covid-19 en réanimation auraient été hospitalisés dans ces deux régions. C’est bien sûr improbable. Pour corriger le ministre, il y avait 4 000 patients en soins critiques et il y a en France 19 144 lits de soins critiques. Le ratio est donc de 4 000 sur 19 144 et non de 4 000 sur 6 000 comme il l'assure. Donc au plus fort de la crise, il y avait 20 % des lits en soins critiques occupés par des patients Covid. Très loin des services de réanimation saturés de patients Covid-19 comme cela a été avancé. Cela a d'ailleurs été dénoncé par la Cour des Comptes dans son sévère rapport sur les soins critiques de septembre 2021(5) :
Cela est même bien plus grave, et il semble qu’il faudra diligenter une enquête sur la réalité des données fournies par l’AP-HP et le lobbying dont a fait preuve la plus grande structure hospitalière d’Europe : depuis 10 ans, les pontes de l’AP-HP se sont donnés pour objectif d’atteindre un taux d’occupation maximal similaire aux taux d’occupation du TOP 3 des CHU les plus occupés comme le CHU de Toulouse, afin de réduire les coûts :
D’ailleurs, ces mêmes médecins, qui ont obtenu que l’on enferme tous les Français, ont poursuivi cet objectif pendant l’épidémie en réduisant drastiquement le capacitaire.
Si l’on revient alors au rapport de l’ATIH, tout cela devient limpide. La Covid-19 représentait 2 % des hospitalisations et 5 % des soins critiques en 2020. Donc 98 % des hospitalisations étaient hors Covid-19 et 95 % des soins critiques. Ce qui signifie que sans la Covid-19, l’hôpital est saturé. C’est surtout ce que disent les chiffres de l’ATIH. Lors d’une année 2020, où nombre d’accidents auront été évités du fait des confinements et couvre-feu, durant laquelle la mortalité habituelle pour de nombreuses causes, accidents de la route, de travail, a reculé, et qui aura vu l’activité hospitalière baisser considérablement, les taux d’hospitalisation et de soins critiques avoisinent les 100 % ! Avec ou sans Covid-19, l’hôpital est saturé. Et cela est voulu par nos dirigeants politiques. Olivier Véran a d’ailleurs fait toute sa carrière politique sur ce sujet. Depuis 2008 sous Sarkozy, il a accompagné le virage ambulatoire qui consiste à minimiser les jours d’hospitalisation au maximum. La voilà la vérité.
D’ailleurs, pour s’en assurer, il suffit de se référer à deux ratios offerts par l’ATIH dans son rapport : 11 % des décès hospitaliers ont concerné des patients Covid et 2 % des hospitalisations. En temps normal, la grippe, seulement la grippe, est responsable d'1,5 % des hospitalisations. Les infections respiratoires aiguës peuvent représenter jusqu’à 15 % des hospitalisations selon les saisons. Certes, il y a ces 11 % de décès hospitaliers alors que l’on est plus proches des 5 % sans la Covid-19. Mais cela est avant tout dû au fait que l’on ait annulé ou reporté des soins, notamment urgent, laissant les personnes mourir chez elle ou en EHPAD. Mais aussi du fait que la prise en charge, qui habituellement fait du médecin généraliste le premier maillon de la chaîne de santé, ait été totalement centrée sur l’hôpital. On demandait aux patients de ne pas se rendre chez leur médecin, d’attendre d’être en détresse respiratoire pour appeler le 15 et d'aller mourir à l’hôpital. Or, si l’on considère que toutes les autres infections respiratoires aiguës ont disparu et qu’elles représentent en temps normal 10 % des décès, soit environ 70 000 décès par an, les 11 % de décès hospitaliers dus à la Covid-19 ne semblent en rien exceptionnels et correspondent en tout point à la mortalité observée pour des causes similaires chaque année. Ce qui signifie que les mesures prises par Emmanuel Macron, Olivier Véran, et à l’époque Édouard Philippe, n’ont rien changé à la situation. Comme d’ailleurs les nombreuses études scientifiques, notamment celles publiés par l’épidémiologiste de Stanford, John Ionnadis (5), où l’exemple des pays qui n’ont pas appliqué ces mesures coercitives, l’ont démontré.
Les mesures liberticides n’avaient pas pour vocation de sauver des vies, mais simplement de poursuivre l’objectif visé : rationaliser au maximum les ressources hospitalières.
Il devient évident que la situation épidémique a été totalement exagérée, pour ne pas dire créée de toutes pièces par nos dirigeants politiques, assistés des médias et des médecins lobbyistes. Mais il y a bien pire. Comme nous l’avons vu, 98 % des hospitalisations et 95 % des réanimations sur l’année n’avaient rien avoir avec la Covid-19. Au plus fort de la crise, durant la première vague, 56 % des lits seront fermés dans les deux seules régions réellement concernées par cette vague, ce qui aura pour effet d’absorber très largement l’afflux de patients Covid-19, autorisant même une baisse de l’activité hospitalière durant le plus fort des deux vagues de 2020. Le cynisme n’aura jamais eu autant de vertu républicaine : Emmanuel Macron, Olivier Véran et Édouard Philippe ont poursuivi durant ces pics de Covid-19 la politique d’optimisation des ressources hospitalières. Cette politique d’austérité se poursuit depuis 20 ans, réduisant de manière drastique la capacité de prise en charge de nos établissements hospitaliers. Depuis 15 ans, 69 000 lits ont été fermés. Il y avait 9 000 lits de soins critiques en 2000. Il n’y en avait plus que 5 700 au début de cette crise. Les différentes réformes depuis 20 ans n’ont eu pour seul objectif que de paupériser l’hôpital. Nous y sommes parvenus. Dans un pays où le budget de l’hôpital est de 84 milliards d’euros, soit plus que le PIB de 130 pays dans le monde, nous avons vu des infirmières devoir utiliser des sacs-poubelle en guise de blouses et de surblouses. Les dépenses ont pourtant tout le temps augmenté, les conditions de travail, les rémunérations et les capacités d’accueil n’ont eu de cesse de se dégrader. En pleine crise sanitaire, et malgré encore davantage de moyens prétendument alloués à l’hôpital, 5 800 lits ont fermé et le nombre d’établissements hospitaliers est passé de 3 125 à 3 008.
Voir aussi : "L'hôpital est aussi malade que ses soignants"
C’est bien là le plus cynique : les mesures liberticides, souvent tellement infondées et absurdes qu’elles ne trahissaient que l’arbitraire des décisions et la vacuité des décideurs, n’avaient pas pour vocation de sauver des vies, mais simplement de poursuivre l’objectif visé : rationaliser au maximum les ressources hospitalières, jusqu’à l’os. Le résultat est d’ailleurs très bon, en témoigne justement ce rapport de l’ATIH : hors Covid-19, en 2020, 98 % des hospitalisations et 95 % des soins critiques sont dus aux problèmes courants. Les ressources hospitalières sont optimisées au maximum. Bien sûr, il ne faut pas qu’il y ait une crise, une canicule, une grippe sévère comme en 2017 avec 18 000 morts et les hôpitaux totalement saturés dans toutes la France, une pandémie ou une vague d’empoisonnement. Sans cela, c’est calibré pour être sur le fil du rasoir. Avec un management lui aussi rationalisé à l’extrême, des économies sur les masques, les blouses et le papier toilette, on peut espérer rentabiliser au maximum. Mais alors, une question me taraude : où va l’argent ? Pas dans les blouses, ni dans aucune protection individuelle. Pas dans le bâti non plus. Et comme nous l’avons vu, il ne va pas dans la capacité d’accueil, qui, alors que les budgets augmentent d’année en année, fond comme neige au soleil.
"Combien de personnes sont mortes conséquemment à ces mensonges ?"
Nos gouvernants ont fait des choix qui étaient plus politiques que sanitaires. Ils ont préféré tenir le cap néolibéral qui est le leur que de sauver des vies, ou plutôt que de ne pas laisser mourir des gens. Certains diront que cela n’a pas de sens, au regard du « quoi qu’il en coûte », exprimé par Emmanuel Macron. Le « quoi qu’il en coûte » n’est pas de l’investissement pérenne, ça n’engage pas l’État sur le long terme comme la construction d’un hôpital ou l’embauche d’infirmières. Le « quoi qu’il en coûte » est avant tout un transfert d’argent public vers des intérêts privés. C’est aussi l’horizon d’une dette qui contraindra la France à des privatisations massives. Le « quoi qu’il en coûte » est une aubaine pour nos créanciers. Le « quoi qu’il en coûte » est aussi néolibéral que la rationalisation à l’extrême des ressources hospitalières. Il y a un seul hic dans leur stratégie politique : la justice. La justice pénale. Outre les parjures, les faux, les usages de faux, la tromperie aggravée, la violation des droits fondamentaux, il est ici question de mort.
Combien de personne sont mortes conséquemment à ces mensonges ? Je ne parle pas des suicides qui ont explosé ou des personnes âgées, seules, isolées qui se sont laissé mourir. De ceux qui suffoquaient, qu’on renvoyait chez eux avec du Doliprane jusqu’à ce qu’ils s’étouffent ou des personnes âgées en EHPAD, enfermées dans leur chambre jusqu’à ce que mort s'ensuive...Non, je parle des personnes décédées consécutivement à une absence de soins en raison de la décision d'Olivier Véran de faire annuler ou reporter certains soins, et de ne plus accueillir de patients pour certaines pathologies. C’est ainsi qu'en Île-de-France et dans le Grand Est, nous avons observé plus de 56 % de baisse des hospitalisations. Ce qui a permis de compenser la hausse des hospitalisations pour Covid-19 et même largement. RA-TIO-NA-LI-SA-TION ! Bien sûr, lorsque l’on fait le choix de ne pas soigner les gens, on prend le risque de les laisser mourir. On estime, selon les études, qu'entre 1 000 et 6 000 personnes sont décédées du fait de la non prise de charge de pathologies durant cette période. Ces chiffres seront probablement nettement plus élevés sur le moyen/long terme en considérant les retards de traitement sur les cancers ou les pathologies sévères.
Si l’on décompte tous les décès induits par ces décisions politiques, suicides, personnes âgées abandonnées à leur mort et non prise en charge, on ne doit pas être loin des 20 000 morts au moins. Les chiffres de l’ATIH démontrent qu’il n’y avait pas besoin de confinement, qu’il n’était pas nécessaire de déprogrammer des soins, qu’il existait de nombreuses solutions. On aurait pu, par exemple, permettre aux personnes avec des pathologies graves d’être prises en charge dans des régions, la grande majorité, dont les ressources hospitalières n’étaient pas affectées. Avec hospitalisation ou chambre d’hôtel si nécessaire. Cela aurait coûté bien moins cher que le confinement, en argent et en vie.
D’ailleurs, même cela n’aurait pas été nécessaire si l’on en croit les propos de notre ministre de la Santé : nous étions, d’après lui, capable de monter jusqu’à 12 000 lits de soins critiques. Au pire de la crise, les deux régions concernées, le Grand Est et l’Île-de-France avaient un taux d’occupation Covid-19 avoisinant les 60 %. Avec le doublement des lits, on aurait atteint 30 %, sans parler des transferts. Avec 56 % d’activité hospitalière en moins, on aurait alors pu recevoir tous les patients, ce qui aurait significativement fait baisser le taux de patients Covid-19. En somme, nos dirigeants ont artificiellement fait gonfler le taux de lits Covid-19 en faisant baisser le taux d’hospitalisations et de soins critiques hors Covid. Quitte à laisser des gens mourir.
Voir aussi : "L’État français est un des plus gros producteurs de fake news" Idriss Aberkane
Alors, si notre démonstration vise principalement les décideurs funestes qu’ont été les membres de l’exécutif et le président de la République, les responsables sont bien plus nombreux : tous les médias "mainstream", les autorités sanitaires, les médecins, chefs de service, réanimateurs, urgentistes, qui, la main sur le cœur, juraient qu’ils n’avaient jamais vu cela. Mais aussi les plus hautes juridictions de notre pays, décrédibilisant sur le long terme nos institutions, le Conseil d'État et la Cour de cassation qui n’ont rien trouvé redire contre ces décisions qui, nous l’avons vu, et c’est ce que dit le rapport de l’ATIH, n’avaient aucun fondement, ni scientifique, ni médical, ni sanitaire. Pour ce qui est des médecins et des journalistes qui ont participé à cette mascarade et légitimé par leur propos les décisions criminelles prises par nos dirigeants politiques, ils devront s’expliquer devant la justice. Il semble important qu’une enquête soit diligentée pour confronter leurs interventions publiques avec la réalité des données hospitalières de l’établissement dans lequel ils exercent.
"Que faudra-t-il pour que vous compreniez qu’il y a urgence à se réveiller et à traduire en justice tous ces escrocs ? Une épidémie, une vraie cette fois ? Des morts dans les rues, des fosses communes ?"
Quant à toi, citoyen, le rapport de l’ATIH, mis en relief par les données ici exploitées, devrait te faire prendre conscience du pouvoir qu’exercent les médias sur ta propre vie, sur ta liberté, sur tes choix. Ils ont permis que l’on t’enferme sans aucune raison, que l’on te mette une laisse, que tu aies à te justifier de tous tes déplacements sous peine d’être verbalisé. Ils ont permis que l’on interdise d’acheter des chaussettes ou des fournitures diverses quand tu allais faire tes courses, que l’on te fasse porter un masque toute la journée, même à l’extérieur, même seul au milieu de nulle part. Ils ont permis que l’on masque tes enfants, que l’on entrave leur développement, leur avenir, qu’on les culpabilise de la mort de leurs grands-parents. Et, tu as laissé faire, t’abreuvant de la peur que ces épiciers te vendaient. L’épidémie de Covid-19 est une grippette. Encore une fois, Didier Raoult avait raison. 2 % des hospitalisations, 5 % des soins critiques en 2020. Et quand on sait que 90 % des personnes décédées avaient au moins deux comorbidités, et 70 % au moins six, que 80 % avaient plus de 75 ans, on comprend, que comme toutes les infections respiratoires, tous les ans, cette maladie tue les mourants. Elle n'est que l'estocade. Il a suffi qu’ils braquent dix caméras sur un patient intubé pour que tu cèdes, sans broncher, ton esprit critique, ta liberté et ta dignité.
D’ailleurs, et nous finirons sur ce point, nous ne croyons pas au hasard en science. C’est une donnée du rapport qui pose beaucoup de question : 11 % des décès à l’hôpital sont dus à la Covid-19. L’hôpital a été le centre névralgique de la Covid-19. Beaucoup de ces personnes décédées à l’hôpital étaient très âgées et avaient de nombreuses comorbidités. Un grand nombre sont donc plus morts avec la Covid que de la Covid. En temps normal, il y a 10 % des décès qui sont dus à des infections respiratoires aigües. Depuis le début de l’épidémie, il n’y a plus de grippes, plus de virus syncytiaux, plus de bronchiolites, plus de pneumonies. Tous partis en vacances. Et l’histoire qui consisterait à expliquer que toutes ces viroses n’ont pas résisté aux gestes barrières, aux masques, aux confinements, mais à la Covid-19 oui, ne nous fait pas marcher. Pour qu’il y ait une telle correspondance entre le taux de décès de la Covid-19 et les taux de décès dus aux infections respiratoires chaque année, une hypothèse, que nous avons développée depuis plus d’un an, nous semble plus qu’opportune : les tests PCR réagissent à de nombreuses infections respiratoires et ne sont pas aussi spécifiques qu’annoncés. En relisant « Et si la deuxième vague n’était que la houle des viroses respiratoires saisonnières » (6) ou « avec les tests Véran PCR, restez confinés tout l’hiver » (7), on retrouve des réserves, qui nous semblaient évidentes, quant à l’interprétation faite par les médias et nos dirigeants politiques sur les données d’hospitalisation. Il nous semblait qu’elles correspondaient en tout point à la situation habituelle des infections saisonnières. D’ailleurs, la saturation des hôpitaux, elle aussi a toujours été la même avec la même saisonnalité. Sauf qu’à l’époque, les soignants dénonçaient clairement la capacité d’accueil.
Voir aussi : Reprendre et comprendre le cours de l'histoire de la crise du covid-19, avec Pierre de Décoder l'éco.
Sauf que toutes les années, citoyen, on ne braque pas dix caméras sur les mémés intubées suite à une grippe, ou sur les nourrissons intubés suite à un syncytial. Par la peur, ils t’ont réduit à du bétail. Par le savoir, tu retrouveras ton humanité. Réveillez-vous : la pandémie de Covid-19 est avant tout une crise de l’hôpital que nos dirigeants politiques ont paupérisé depuis 20 ans, comme absolument tous les services publics, alors même que les budgets ont augmenté de manière bien plus exponentielle que la Covid-19. Réveillez-vous, d’autres crises viendront, et alors qu’il aurait fallu, depuis deux ans, créer des lits, construire des hôpitaux, Emmanuel Macron, Olivier Véran, Édouard Philippe, puis Jean Castex ont poursuivi la politique de fermeture de lits et d’établissements. Réveillez-vous, vous constatez vous-même qu’il vous fallait attendre deux heures aux urgences, il y a 10 ans, et qu’aujourd’hui, huit heures est une attente raisonnable. Que faudra-t-il pour que vous compreniez qu’il y a urgence à se réveiller et à traduire en justice tous ces escrocs ? Une épidémie, une vraie cette fois ? Des morts dans les rues, des fosses communes ? La flandémie de Covid-19 est une escroquerie et les données réelles transmises par l’ATIH ne sont pas une projection foireuse du conseil scientifique, de l’Inserm ou de l’Institut Pasteur. C’est la vie vraie. Et dans la vie vraie, on est 67 millions à s’être fait abuser. Ils sont quelques milliers à nous avoir abusés.
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