Pierre Palmade en garde à vue dans une enquête pour viol et violences
L'humoriste Pierre Palmade et un autre homme ont été placés en garde à vue jeudi matin à Paris dans une enquête ouverte notamment pour viol, a-t-on appris auprès du parquet et de source proche du dossier, confirmant une information du Parisien.
L'enquête de flagrance, ouverte des chefs de "viol, violences sous l'emprise de stupéfiants et dégradation ou détérioration d'un bien appartenant à autrui", a été confiée au 1er district de police judiciaire, selon le parquet de Paris.
Le comédien "a appelé la police jeudi matin car son appartement avait été mis sens dessus-dessous par la deuxième personne et quand les policiers sont arrivés, cette dernière a justifié ces dégradations en disant qu'elle avait été violée", a expliqué à l'AFP la source proche du dossier, qui a invité à la prudence en l'état des investigations.
Les deux hommes ont été placés en garde à vue vers 9H00 au commissariat du 3e arrondissement de Paris.
"Il faut rester extrêmement prudent", a affirmé à l'AFP un proche de l'humoriste. "Pour le moment, Pierre Palmade est considéré comme victime. A ce stade de l’enquête, les policiers ont été appelés par M. Palmade."
Cette affaire intervient alors que le comédien de 51 ans s'apprêtait à reformer fin avril à Paris sa troupe de café-théâtre, créée en 2005 et dissoute en 2017.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.