Alstom : Alain Vidalies annonce cinq pistes pour sauver le site de Belfort
Le secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies a assuré qu'il y avait cinq projets en cours de discussions pour Alstom qui pouvaient sauver le site de Belfort, dont le groupe a annoncé l'arrêt des activités ferroviaires en 2018.
"Le problème du site de Belfort il est clair, c'est un site qui ne sera en difficultés que dans deux ans (...) avec un trou de commandes qui va de 2018 à 2022", a-t-il expliqué sur Europe 1.
A la question "quand, comment, où" apporter des commandes, M. Vidalies a proposé "cinq réponses immédiatement pour être très concret en dehors de toute polémique."
"Trois dossiers peuvent se concrétiser rapidement. Le premier est une négociation directe entre la SNCF et Alstom sur un train qui est exploité par la SNCF et qui fait Paris Turin Milan. Aujourd'hui ils ne se sont pas mis d'accord. Je les invite à se mettre d'accord. Nous (l'Etat, NDLR) on est la SNCF, il y a des discussions sur le prix, c'est bien normal, on y travaille et j'espère que ça va aboutir."
"Sur le deuxième dossier, il y a une discussion en cours avec des négociations faites par la RATP pour des petites machines, des locomotives, pour faire des travaux à la RATP".
Sur le troisième dossier, "je confirme que nous allons commander au groupe Alstom trente rames pour les trains d'équilibre du territoire pour les régions, les Intercités. Ce n'est pas la solution pour l'avenir de Belfort (car cette commande) concerne l'ensemble du groupe. Mais sur un groupe de 9.000, à partir du moment où on amène des commandes au groupe, on peut aussi discuter de la répartition de l'effort."
Deux autres dossiers sont en cours, avec "le plus grand appel d'offre qui ait jamais existé, 3,5 milliards (d'euros) lancé par le Stif (Syndicat des transports d'Ile-de-France, ndlr), dont on attend la réponse. Si la réponse devait être en tout ou partie favorable à Alstom, on peut penser qu'une partie, au moins pour l'ingeniering, pourrait être affectée à Belfort. C'est le message qui est envoyé aujourd'hui par le gouvernement, à la fois à Asltom et à ceux qui décident du marché, en l'occurrence l'Ile-de-France".
Enfin, "je vais bien lancer en fin d'année pour un milliard (d'euros) un appel d'offre pour des trains d'équilibre du territoire pour les lignes structurantes."
"Je fais tout pour sauver le site de Belfort. C'est la lettre de mission qu'a donnée le Président", a-t-il conclu.
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