Attentat à Istanbul : Daech revendique la tuerie du club Reina, le tireur toujours recherché
L'identité du commanditaire du sanglant attentat contre la discothèque Reina d'Istanbul qui a fait 39 morts samedi 31 est connue. L'organisation Etat islamique (EI) a revendiqué cette attaque par le biais d'un communiqué son agence de propagande Amaq diffusé sur les réseaux sociaux, intitulé "150 morts et blessés lors d'une fête païenne de chrétiens dans une boite de nuit à Istanbul".
"Dans la continuité des opérations bénites menées par l'Etat islamique contre la Turquie protectrice de la croix, un des soldats héroïques du Califat a frappé une des plus célèbres boîtes de nuit dans laquelle des chrétiens célébraient leur fête païenne" fait savoir le communiqué. Et d'ajouter que le terroriste, toujours en fuite, "a fondu sur eux, armé de grenades et de son fusil d'assaut, transformant leur joie en douleur, et faisant 150 morts et blessés parmi eux".
L'Etat islamique revendique l'attentat contre le club #Reina à Istanbul en #Turquie (39 morts) pic.twitter.com/CJHEYZquOR
— David Thomson (@_DavidThomson) 2 janvier 2017
Selon le dernier bilan provisoire des autorités, 39 personnes ont été tuées, dont au moins 15 étrangers, et 65 ont été blessées dans cette attaque.
Daech (acronyme arabe de l'EI) a fait savoir que cet attentat est une riposte aux actions militaires menées par les forces armées turques dans le nord de la Syrie, notamment sur le front d'al-Bab où elles appuient des groupes rebelles syriens. "Que sache donc le gouvernement turc apostat que le sang des musulmans, versé par le bombardement de ses avions et de son artillerie, allumera le feu au coeur de sa terre par la permission d'Allah".
Plus de 24 heures après l'attentat qui a frappé le club Reina d'Istanbul au soir du Nouvel an, l'auteur est toujours introuvable. La police turque s'est lancée dans une vaste chasse à l'homme pour tenter de retrouve le suspect dans une ville de plus de 14 millions d'habitants.
Cette discothèque est un établissement très connu de la mégalopole turque, et de nombreux visiteurs de passage à Istanbul s’y rendent, ce qui explique le nombre important de ressortissants étrangers parmi les victimes.
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