Aulnay-sous-Bois : mon "principe de base", c'est "soutenir les policiers" souligne Marine Le Pen

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 07 février 2017 - 13:53
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Un des quatre policiers a été mis en examen pour viol et ses trois collègues pour violences volontaires en réunion.
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Pour la première fois Marine Le Pen s'est exprimé ce mardi, l'interpellation d'un jeune homme gravement blessé à coups de matraque à Aulnay-sous-Bois. La présidente du FN a souligné qu'elle avait pour "principe de base" de soutenir les forces de l'ordre.

Marine Le Pen a déploré ce mardi 7 "les émeutes" à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) consécutives à l'interpellation d'un jeune homme gravement blessé à coups de matraque, soulignant qu'elle avait pour "principe de base" de soutenir les forces de l'ordre.

"Il y a une information en cours (...) Je crois que la justice est saisie (...) Mon principe de base, c'est d'abord: je soutiens les forces de police et de gendarmerie, sauf démonstration par la justice qu'ils ont commis un délit ou un crime", a déclaré sur LCI la candidate FN à l'élection présidentielle.

Interrogée sur l'intervention "musclée" des quatre policiers, elle a répondu: "musclée mais on ne sait pas dans quel contexte cette arrestation a eu lieu donc se baser comme ça sur des images, c'est quand même assez périlleux".

Un des quatre policiers a été mis en examen pour viol et ses trois collègues pour violences volontaires en réunion. Les quatre fonctionnaires ont été suspendus de leurs fonctions. "Moi, je crois que les policiers et les gendarmes travaillent dans des conditions absolument épouvantables et particulièrement les policiers qui travaillent en banlieue. C'est extrêmement compliqué pour eux sur le plan matériel, sur le plan moral, souvent ils ne sont pas soutenus par leur hiérarchie", a ajouté la présidente du Front national.

"Je pense qu'il ne faut pas les clouer au pilori. Quand il y a un problème, sur des dizaines de milliers d'arrestations qu'ils peuvent effectuer, alors la justice est saisie avec célérité et ils auront l'occasion de se défendre devant elle", a-t-elle assuré.

"Mais est-ce que ça justifie les émeutes qui ont eu lieu depuis ? Est-ce que ça justifie qu'un certain nombre se permettent ainsi de casser, de brûler alors même que la justice est saisie du dossier ? La réponse est non", a martelé Marine Le Pen.

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